L'érudition de Mischa est bien connue, elle a lu tous les magazines, les livres et les journaux qui trainent depuis des semaines sur la table du séjour.
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- Et ce diplodocus, dit le guide du musée d'histoire naturelle, tel que vous le voyez, à l'état de squelette, il est agé de trente-trois millions trente-trois ans...
- Ah bon! dit un visiteur. Comment pouvez-vous arriver à déterminer son age avec une telle précision ?
- Facile. Quand j'ai commencé à travailler ici, le patron m'a dit "Ce diplodocus, il a trente-trois millions d'années." Et ça fait 33 ans que je suis dans la maison.

Mischa se soucie de sa ligne, afin que son joli manteau lui fasse encore l'hiver prochain. Jamais elle ne mangerait de sandwich, meme s'il ne contient que très très peu de jambon, comme en Écosse.
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Dans un bistrot d'Edimbourg, un Écossais appelle le garçon:
- Dites donc, je n'ai pas encore trouvé de jambon dans le sandwich que vous m'avez donné!
- Oh! Monsieur, c'est étonnant. Essayez encore une autre bouchée.
Le client mord encore une fois et dit:
- Non! Toujours pas de jambon...
- Ben alors, répond le garçon, c'est que maintenant vous l'avez dépassé...

Pendant que maman, étendue sur le lit, savoure son polar, Mischa fait souvent la sieste au pied du lit. Parlant de polars...
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Un client entre dans une librairie. Il fouille dans les rayons pendant une demi-heure, en laissant des taches sur tous les livres et finalement, il s'amène à la caisse avec un tout petit roman policier à 5 euros, en disant:
- Il est bien celui-là ?
- Oui, dit le libraire en pinçant les lèvres. Vous verrez! On est incapable de savoir avant la dernière page que c'est le facteur qui est l'assassin...

Mischa n'a pas la langue dans sa poche. Ceux qui connaissent sa vie passée comme espionne au service de Lénine en 1918 savent de quoi elle est capable.
À maman qui aimerait perdre du poids et qui les incite, Gaston et elle, à faire de meme, elle cite un certain monsieur Lewis.
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«Je me suis mis au régime: en 14 jours, j'ai perdu deux semaines...» (Joe Lewis)


La princesse russe en a profité pour rappeler à sa maman qu'il y a un an aujourd'hui, 18 janvier, qu'elle fait partie du clan Gassami.
«Pas question de régime ! a alors décidé maman. On va célébrer ! »

Mischa fait ses pattounages virtuels. D'abord à ses marraines adorées, Sylvie et Danièle, puis à tou(te)s les ami(e)s de PA. Pour les faire sourire, elle a une jolie petite histoire de basse-cour.
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- Quelle horreur! dit le coq en passant l'inspection de la basse-cour. Un oeuf en porcelaine ! Qui a fait ça ?
Alors une petite poule s'approche timidement:
- C'est moi ! Je vous demande pardon ! J'avais tellement envie de jouer à la poupée. !

Joyeux Noel les ami(e)s, dit Mischa qui a elle aussi sa petite histoire de lendemain de veille.
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Un cosmonaute rentre d'un voyage de trente-trois tours autour de la terre. Il a réussi à prendre une photo de notre planète à 250 kilimètres d'altitude. On se hâte de la développer et au bout d'une demi-heure, on lui dit:
- C'est loupé! Quelqu'un a bougé...

Mischa adore les petites souris. Elle n'a pas assez des siennes, elle chipe celles de Kali quand la belette fait son retrieving, bref elle n'en a jamais trop. Elle aime particulièrement cette petite histoire.
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La petite souris est en train de se noyer dans un tonneau de vin. Le chat la regarde et se marre doucement.
- Au secours! crie la souris. Sors-moi de là!
- Moi, je veux bien, dit le chat. Mais si je te sauve, alors je te bouffe!
- Tu me boufferas! N'importe quoi plutôt que de mourir noyée dans ce tonneau!
- D'accord, fait le chat.
Mais à peine a-t-il sorti la souris de son jus, que déjà elle a filé dans un trou du mur.
- Menteuse! dit le chat. C'est pas du jeu! Tu m'avais promis de te laisser bouffer!
- Moi, j'ai dit ça? C'est pas possible! Je devais être soûle!

Je me demande si les chats ne seraient pas vaniteux, narcissiques... Ils savent toujours comment prendre la pose comme les plus expérimentés des modèles. On voudrait etre peintre parfois.
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Au sujet des peintres...
«Un amateur est un artiste qui travaille pour pouvoir peindre. Un professionnel est quelqu'un dont la femme travaille pour qu'il puisse peindre...» (Ben Shan)

«C'est pas que je veuille me plaindre, les amis, mais je vous jure que faire ma toilette n'est pas une mince affaire... Sitot fini, il faut recommencer. J'avoue cependant qu'etre chauve en hiver serait pas aussi confortable...»

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«La meilleure manière de prendre les choses du bon coté, c'est d'attendre qu'elles se retournent...» (P. Ouanich)

La princesse russe est avec nous depuis 10 mois maintenant. Si elle avait une attitude de 'visiteuse' les premiers mois, c'est tout à fait différent à présent. Elle sait faire savoir ce qu'elle veut, par exemple venir faire la sieste sur le bureau de maman, le nez à 5 cm du clavier, signifie "Si tu as des calins à distribuer, je suis preneuse..."

Mischalou a l'air heureuse... Et elle n'a pas le bonheur aussi mesquin que le dit M. Renard...

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«Il ne suffit pas d'etre heureux; encore faut-il que les autres soient malheureux..» (Jules Renard)

Après 10 mois, Mischa a pris de l'assurance et elle 'emprunte' de plus en plus souvent le comptoir à Gaston...
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C'est un philosophe qui a déniché une fille belle comme le jour, une blonde... Elle est fascinée par son intelligence, lui est subjugué par sa beauté. Il lui dit:
- Désormais, ma chérie, nous ne devons plus faire qu'un !
Et elle lui réplique:
- Oui, mon amour ! Mais lequel ?

Maman a balayé ce qu'elle espère etre les dernières feuilles mortes sur le balcon...
«Tu as vu, maman ? glisse Mischa. Il y en a tout plein en bas sur la pelouse. Si tu veux me preter ton balai j'irai les balayer, moi...»



Mischa souhaite bon dimanche à ses marraines Sylvie et Danièle qu'elle adore.

«Dis-moi la vérité, maman... Me laisseras-tu sortir sur le balcon avant le printemps, oui ou non ?»

Mischa fait des bisous à ses marraines Danièle et Sylvie. «Prenez bien soin de vous» qu'elle leur dit, consciente qu'on peut jouer de malchance parfois...
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Un brave chanoine rentre dans un arbre à deux cents à l'heure. Dans la fraction de seconde qui suit, il se retrouve devant saint Pierre dans un état lamentable: les fesses en travers de la figure, la tete sous son bras, les jambes enroulées autour du cou. Saint Pierre le regarde et lui dit:
- Vous désirez ?
- Voir saint christophe, j'ai deux mots à lui dire !

En tout Mischa se contente de peu. Par exemple, fauteuils et divans ne l'intéressent pas, elle se contente du bureau de maman pour dormir... Elle n'a rien d'une snob.
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Marie-Chantal et Gladys visitent le Louvre et tombent en arret devant une Nativité de Rembrandt.
- Chérie, demande Marie-Chantal, pourquoi cette misère ? pourquoi cet ane et ce boeuf miteux qui leur soufflent dans le cou ?
- Vous savez bien, fait Gladys, que ces gens-là avaient des difficultés monstres et pas d'argent du tout...
- C'est incroyable ! Pas d'argent et se faire peindre par Rembrandt !

Mischa a une jolie petite histoire pour souhaiter bon dimanche à ses marraines et aux amies.
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Au paradis terrestre, Ève fait une scène à Adam.
- Tu es rentré tard ce soir. Avec qui étais-tu ?
- Mais enfin, tonnerre ! réplique Adam, avec qui veux-tu que je te trompe ? Il n'y a que nous deux ici.
Ève n'est pas convaincue. Elle attend la nuit et quand Adam s'est endormi, elle lui compte les cotes du bout des doigts.

Un jeune pilote de l’École de l’Air vient en permission dans sa famille, une brave famille de paysans des environs de Saint-Glinglin. Il raconte ses exploits :
- Je pilote des avions è réaction. Je vole à dix mille mètres et à mille à l’heure. On peut faire ce qu’on veut avec ces engins. Mais le plus difficile, c’est de décoller.
Alors, l’arrière-grand-mère, cassée dans son fauteuil, qui est un peu sourde d’une oreille et n’entend rien de l’autre et qui n’a entendu que la fin de la phrase, se penche vers lui et murmure :
- Pauvre petiot ! Est-ce que tu as essayé avec de l’eau chaude ?

Mischa souhaite une bonne journée à ses marraines Silie et Patcat. «Je vous adore, marraines chéries, et je vous fais les pattounages dont j'ai le secret.» qu'elle leur dit.
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- Chéri, dit la dame, qui a un retour de tendresse, tu ne m'aimes plus comme avant. Il y a vingt ans, en sortant de table, tu me caressais gentiment le menton...
- Oui, dit-il sans lacher son journal, mais à l'époque, t'en avais qu'un !

Kali en a assez de se faire dire qu'elle a raté la parade: il y avait une corneille et un écureuil en bas.
«Non mais tu vas me fiche la paix avec ta corneille et ton écureuil ! Moi je l'ai attrapée mon araignée !»
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Une vieille grincheuse entre à toute allure au presbytère et tend un bout de papier au curé :
- J'ai été mordue par un chien enragé. Je vais mourir. Pas le temps de me confesser, mais voilà la liste de tous les gens que je vais mordre avant d'y passer...»