Quand la princesse en a assez, elle ne mache pas ses mots.

«Que vous etes puérils tous les deux... la chaise musicale pour avoir un coussin... J'en ai rien à faire du coussin, moi. J'aime le béton, j'aime la brique, j'aime le pavé... et j'aime avoir la paix quand je veux guetter les écureuils...»

Mischa est fascinée par le personnage qu'elle vient d'apercevoir déambulant sur le trottoir.
«Tiens-tiens, mais c'est le voisin d'en dessous ! Il n'éternue plus ? Et s'il était allergique à son balcon plutot qu'à moi.»
- Gaston ! Je veux pas te faire de peine mais c'est pas demain que tu vas me voir sans mon manteau de renard, mon vieux...»

Mischa ne se laisse pas impressionner par le voisin d'en dessous qui éternue dès qu'il met le nez sur son balcon.
- Ça m'est égal, maman. S'il n'aime pas les chats, dis-lui qu'il vienne me le dire à ma face... Je vais avoir un mot ou deux pour lui.
- Tu vas lui dire quoi, Mischalou ?
- Ben... que mon grand-frère Gaston est très fort et qu'il va se facher s'il continue de déranger son sommeil.
Maman jeta un regard à Gaston.
- Tu te facherais contre le voisin, Galou ?
- Boff ! Il fait trop chaud pour s'énerver, maman. Ouvrons pas la porte s'il vient.

- Sais-tu, maman, demande Mischa, que dans les haras célèbres on ne laisse jamais les chevaux noirs au soleil ?
- Ce qu'on sait, coupe Gaston, c'est que tu vas nous l'apprendre, madame la savante.
- Ben oui, fait l'experte en soin équestre . C'est pour empecher la robe des chevaux noirs de rougir.
- Ah bon ! Et les chevaux qui sont bleus comme moi ? demande Gaston tout à coup intéressé.
- Ché pas, avoue Mischa.
- Ben moi, j'reste pas au soleil, maman. Y a pas d'raison que les bleus deviennent pas rouges et ça m'intéresse pas.

«Marraine Sylvie, je t'envoie des léchouilles et je te souhaite un Bon Weekend...
J'envoie aussi des léchouilles à mon amoureux Phébus, et à mon copain Radjah et sa petite soeur Cassie. Bon Week-end à tous ! »

Maman a offert à Mischa un coussin pour sa chaise sur le balcon.
- Tu es gentille de m'offrir ce coussin, maman. Peut-etre que je ne le mérite pas, me suis pas privée de bousculer la belette depuis quelques jours... mais si tu savais comme elle est teigne.
- Un mot de plus sur le dos de la bel... de Kali et tu seras privée de coussin pour le reste de la semaine, Mischa.

Mischa déguisée en Lara, le personnage de Dr. Zhivago.
Elle dit qu'il faisait très froid quand ils ont tourné la scène en hiver, dans un carrosse... mais la princesse a une telle imagination qu'il peut simplement s'agir d'une prise tournée sur son balcon en été...

Marraine Sylvie, je pense très fort à toi. Maman et moi espérons que le soleil qui est enfin là met un peu de baume sur ta peine...

Mischa est à St-Pétersbourg. Espionne à la solde de Lénine elle profite d'un jour de congé pour visiter le célèbre musée de l'Ermitage avec son amoureux Phébus, le fils d'Iroisovna.
Une fois à l'intérieur, les deux chats se baladent entre les salles, heureux comme des fonctionnaires en vacances. Soudain, Mischa aperçoit Rass Poutine, un pansement sur son oeil crevé mais l'autre oeil aussi méchant qu'alerte.
- Sautons dans cette vitrine, lance Mischa à Phébus.
Le musée vient de faire l'acquisition subite de 2 pelisses de riches fourrures devant lesquelles les visiteurs s'extasient.
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Mischa étant plus à l'aise dans la langue russe , elle a chargé sa maman de remercier tous les amis de PA qui ont laissé des commentaires sous sa photo et tous ceux qui ont voté pour son élection. Sa maman et elle sont très heureuses de ce cadeau que vous leur faites de votre affection.

Mischa raconte sa vie à St-Petersbourg lorsqu'elle était une espionne à la solde de Lénine.
«La première fois que j'ai rencontré M. Rass Poutine, les ami(e)s, j'étais sous la table à un diner auquel il assistait. Il passait pour un grand homme et j'suis pas certaine que sa réputation était méritée. Il passait aussi pour un homme grand. Alors là, je peux vous dire que c'était faux. Il paraissait grand parce qu'il avait haut comme ça de corne sous les pieds. Je le sais parce qu'il se déchaussait pendant les diners. Wladi a bien aimé ce renseignement quand je lui ai rapporté.

Mischa vient s'excuser pour les bêtises qu'a racontées Mattéo l'autre jour. Elle insiste pour rétablir les faits -
- Il avait fait une toute petite bêtise de rien du tout;
- À la prison des chats, loin de s'amuser il a pleuré très fort et réclamé sa maman sans arrêt;
- Sa maman n'a pas eu à payer de caution, le gardien du cachot des chats l'a appelée et suppliée de le débarrasser du 'petit braillard N&B à bottines' (sic).
Voilà, c'est dit.

Et la princesse russe profite de l'occasion pour faire des bisous à son Bacio, à ses marraines, à ses taties et à sa MamieChat Denyse. Elle vous aime très fort.

«Bacio, mon amoureux, si tu me vois aussi intimidiée c'est qu'il y a bien longtemps que je suis venue te faire mes bisous... Ma maman court à droite et à gauche ou parle au téléphone sans arrêt... Elle dit qu'elle est trop occupée pour faire des photos. Cette fois, j'ai insisté. Non mais... Oublier ses amis ? Et mon amoureux ? Inacceptable, que j'ai dit. Et elle a fini par l'admettre.

Bisous et bonne semaine, mes ami(e)s. Câlins à vos zamours.

Cesse de te creuser la tête, maman, dit Mischa sur son bureau. J'ai une jolie petite anecdote à te raconter sur Mme Sarah Bernhardt...
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Dans les dernières années de sa vie, Sarah Bernhardt habitait un appartement situé au dernier étage d'un immeuble parisien. Un jour, un de ses vieux admirateurs arrive essoufflé chez elle et lui demande:
- Pourquoi habitez-vous donc si haut ?
- Mon cher, répond-elle, c'est le seul moyen qui me reste encore de faire battre plus vite le coeur des hommes...

Mischa s'est adonnée à la lecture sérieuse entre deux courses avec la belette. Dans la série 'les choses sottes que les gens disent', elle a trouvé quelques perles.
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«Bonne nouvelle pour les agriculteurs : la récolte 1969 sera mauvaise.» (France-Soir, 26 juil. 1969)
«Une femme de 35 ans parait toujours plus agée qu'un homme de 35 ans. Pourquoi ? Parce qu'elle l'est vraiment...» (Henry de Montherlant, Les Jeunes Filles, 1936)
«Jeune femme, jolie, agréable, 40 ans mais en paraissant 60...» (Petite annonce du Chasseur français, mars 1963)

Mischa fait des bisous aux amis et aux taties, tout particulièrement à ses marraines Sylvie et Danièle.
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Ene achetant une couverture électrique, un homme demande à la vendeuse:
- Vous pourriez me l'équiper avec une rallonge de fil d'environ 500 mètres ?
- M'enfin... pourquoi !?
- Je suis somnambule et quand je m' promène court vetu sur les toits je n'ai pas chaud du tout...

La princesse et le nounours n'ont pas l'amour facile... On se léchouille, et on se boxe la figure l'instant d'après...


C'est un type qui rencontre un copain:
- Ça va bien, toi ?
- Ben, non ça va pas terrible. J'me marie plus !
- Ah? Tu t'maries plus avec ta fiancée ?
- Ben, non. J'me marie plus.
- Mais, pourquoi ?
- Te marierais-tu, toi, avec un être sans scrupules, sans coeur et sans dot en plus ?
- Ça non !
- Ben, tu vois ? Elle non plus!

Mischa souhaite une bonne semaine à ses marraines, à ses taties et aux ami(e)s de PA.
Elle a pensé à une petite blague pour nous mettre en train.
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C'est un paysan qui en réveille un autre et lui dit:
- Dis donc, viens, on va aller cueillir le blé. Viens vite, c'est l'heure ! Lève-toi, on va aller couper le blé, il est 5 heures du matin.
- C'est du blé sauvage ?
- Non, pourquoi ?
- Ben, on est peut-etre pas obligés d'lui tomber dessus en pleine nuit !

Mischa souhaite un bon week-end à ses marraines Sylvie et Danièle de même qu'à ses taties et tous les amis de PA. Elle fait des bisous à tous.

Mischa a une sainte horreur de l'appareil-photo depuis quelque temps. Peut-etre qu'une petite blague la dériderait.
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C'est un Terre-neuvien qui entre dans une quincaillerie et qui dit:
- Je voudrais la trompette rouge et puis l'accordéon.
Le vendeur lui répond:
- Oui, l'extincteur, vous pouvez l'emporter tout de suite mais pour le radiateur, faudra attendre qu'on le démonte...



Allez, Mischalou, sors de là, la photo est faite maintenant.

La princesse russe n'a pas envie de jouer les covercats mais elle a tout de meme une petite blague pour nous faire sourire.
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Un polytechnicien étudie les sciences naturelles. Il a installé une puce sur sa table et il lui dit de sauter. La puce saute. Il répète le commandement, la puce obéit. Alors il coupe les pattes de la puce et dit:
- Allez, saute!
Mais la puce ne saute pas. Et le polytechnicien, qui est très logique comme tous les polytechniciens, déclare à qui veut l'entendre:
- Quand on coupe les pattes à une puce, elle devient sourde...