La belette a une jolie petite histoire à raconter à ses marraines Jacqueline et Cathy. «Vous pouvez l'écouter aussi, les ami(e)s, qu'elle dit après réflexion...»
****
Un artiste se présente chez un directeur de cirque. Il dit:
- Je suis imitateur d'oiseaux. Vous ne voulez pas voir mon numéro ?
- Non, dit le directeur. Des imitateurs, j'en ai à la pelle. Vous pouvez disposer.
Alors, l'artiste hoche la tete tristement et... il s'envole par la fenetre.

«Je m'appelle Kali. Je suis une belette qui fait plein de betises... une petite minette à peine plus grosse qu'un bébé-chat mais qui déplace beaucoup plus d'air que Gaston et Mischa ensemble... Cependant, si ma maman soupire parfois d'impatience devant mes betises, elle sourit beaucoup plus souvent devant mes qualités. Car j'en ai !

«Quand on m'appelle, je viens tout de suite. L'indifférence ou l'indépendance, connais pas. Et ma maman aime bien que je me souvienne toujours sous quel meuble impossible à déplacer j'ai fait valser ma souris.

«Bref, elle est gaga de moi...»

Telle que vous la voyez, les ami(e)s, Kali est en train de raconter une histoire à Mischa et Gaston qui sont tout ouie.
***
Une femme se présente à la porte du paradis:
- Je cherche mon mari, dit-elle à saint Pierre. Il est petit, gros, avec une moustache noire et il m'avait dit que si jamais je.... devais connaitre intimement un autre homme, il se retournerait dans sa tombe.
- Ah! Je vois qui c'est, dit saint Pierre. Ici, nous l'appelons la Toupie.

Surpris en flagrant délit d'amitié... Un moment à marquer d'une pierre blanche..
Pourquoi persister dans l'indifférence quand le désir peut nous réchauffer ?
Peut-etre les nouveaux amis ont-ils lu le mot de Gibran.
****
«Le désir est la moitié de la vie... L'indifférence est la moitié de la mort... (K. Gibran)

Kali n'en parle pas mais elle déteste toujours autant le téléphone. Pour se soulager ce matin, elle a décidé de se venger sur les blondes....
Elle espère que ses marraines Catherine (Peca) et Jacqueline (Pluie) ne lui en voudront pas.
«Je vous fais mes léchouilles et vous souhaite bonne semaine, marraines...» leur dit Kali.
***
Question: Pourquoi les blondes sont-elles incapables d'appeler le 911 ?
Réponse: Parce qu'elles ne trouvent pas le 11 sur le cadran téléphonique.

La présence de mes deux aides sur le bureau est devenue si familière que lorsqu'elles n'y sont pas, elles me manquent. Pourtant leur conduite au travail n'est pas toujours irréprochable. Mischa et Kali ont du connaitre M. Voltaire dans une autre vie...

****

«Le travail n'est pas fait pour l'homme et la preuve, c'est que ça le fatigue...» (Voltaire)

Gaston quémande des léchouilles encore... et Kali a bien du mal à lui faire savoir que s'il ne veut pas donner, faudra qu'il cesse un jour d'exiger de recevoir...
- Tu ne comprends rien, belette, qu'il insiste... Si tu continues à refuser de me lécher, je vais cesser de te le demander et tu seras la première blessée quand je ne voudrai plus de toi...
- Boff... on voit bien que tu ne connais pas ce mot de M. Gringore, l'ourson.

****
«Mieux vaut etre seul que mal accompagné...» (Pierre Gringore)

Kali ne prend pas beaucoup d'espace dans un fauteuil. Bien serrés, trois autres chats pourraient s'y installer avec elle... s'ils ne sont pas de la taille du nounours, bien entendu.

Kali, communément appelée 'la belette', minuscule mais qui déplace autant d'air qu'un bambin de son age (3-1/2 ans)...

****
«Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse» (Coco Chanel)

Kali a une petite histoire pour faire sourire ceux et celles qui comme nous ont les pieds dans la neige... :
****
Un type entre chez un chemisier et il dit:
- Je voudrais une chemise lilas.
Le vendeur lui sort des chemises mauves, des chemises violettes, des chemises bordeaux. Mais le gars dit:
- Non, ça ne va pas. Je veux une chemise lilas comme celle que vous là, dans la vitrine.
- Mais, monsieur, bredouille le vendeur. Ce que vous me montrez, ce n'est pas une chemise lilas, c'est une chemise blanche!
- Et alors? Vous n'avez jamais vu du lilas blanc?

C'est Kali qui a insisté pour se faire couper les oreilles sur la photo. Avec le temps froid qui revient, elle craint que la discussion sur un bonnet avec des trous pour ses oreilles revienne la hanter comme à tous les ans.
****
Dans l'avion, un agent de bord annonce:
- Pour vous éviter d'avoir à remplir les fiches de police, je vais passer parmi vous et vous demander vos noms...
Elle s'approche d'un passager et lui dit:
- Vous vous appelez ?
- Konschtrikoff, dit-il.
- Ah! Vous etes russe! Vous m'épelez ?
- Oh! fait l'autre avec un grand sourire, vous me plait aussi, mademoiselle.

Kali a entrepris de lire les faits divers de certains journaux. Elle nous rapporte les plus juteux, dont celui-ci qui est assez étonnant.
****
«Un des pénitents, appelé pour habiller le corps, déclara, affreux détail, que la tete ne tenait que par la peau du derrière...» (Le Provençal)

Kali en aout...
La petite belette souhaite un bon week-end à ses marraines Catherine et Jacqueline, de meme qu'à toutes les taties et les ami(e)s. 2

Non-non, Kali n'a pas été punie. Seulement elle voudrait que maman sorte le balai pour extirper une ou deux souris qui se sont malencontreusement aventurées sous le frigo...
Elle perd ses souris comme d'autres leur portefeuille.
****
Annonce parue dans un quotidien:
«Perdu dans la rue de la Liberté un portefeuille de cuir noir contenant des photographies de famille, des documents d'identité, ainsi que mille euros. On est prié de garder les photos et les documents, mais de me restituer l'argent auquel je suis attaché pour des raisons sentimentales...»

Kali n'a pas protesté quand il a fallu rentrer les chaises du balcon. De toute façon, elle dit comme maman et elle la suit comme son ombre, comme un toutou.
- Pas si fort, maman. Gaston va t'entendre et m'appeler Fido.
***
Le sourire de la journée:
C'est une très mauvaise pièce, jouée par de très mauvais comédiens. Dans la salle, soudain, un médecin se lève et il dit:
- Est-ce qu'il y a un acteur sur la scène ?

Kali et Gaston ont été surpris à dormir ensemble, un exploit car jusqu'à présent ils se sont toujours installés aux antipodes l'un de l'autre sur le lit.
***
- Ahem... Gaston, excuse-moi, fait Kali doucement.
- Qu'est-ce que tu veux, Belette.
- J'ai un peu froid, puis-me m'allonger contre toi?
- Pourquoi tant de politesse ce soir ?
- Euh... ben hier, tu m'as f... une baffe et j'ai tombé du lit.
- Je revais, Belette. Ça arrive quand je mange trop. Installe-toi et laisse-moi dormir.
- Ah.. ben vu que t'as aussi mangé la moitié de ma portion ce soir, je fais mieux d'aller dormir ailleurs.

Kali n'est pas très préoccupée par l'amour... En fait, elle n'a jamais émis d'opinion sur le sujet. C'est pas comme Colette.
****
«Il y a deux sortes d'amour, l'amour insatisfait qui vous rend à tous odieux et l'amour satisfait qui vous rend idiot...» (Colette)

Sur l'arbre à chats, dans la pénombre et en toute tranquilité pendant que maman lit et que Gaston et Mischa ronflent, Kali qui ne dort pas beaucoup médite sur... le péché originel.
***
Le péché originel, au fond, c'est tout simple: une pomme, deux poires et beaucoup de pépins.
(auteur inconnu)

Deux amis se rencontrent à l’aérogare et s’aperçoivent qu’ils sont tous les deux en instance de départ pour Rome.
- Tu prends le même avion que moi? demande l’un.
- Oh! Sûrement pas, répond l’autre. J’y vais par le train. Je regarde toujours les statistiques et je tiens à mettre toutes les chances de mon côté. Et les statistiques disent que sur un avion en vol, il peut toujours y avoir une bombe à bord…
L’autre sourit, hausse les épaules et prend son avion. Quinze jours plus tard, il rencontre le même copain au même endroit, mais cette fois avec une valise à la main.
- Eh bien, lui-dit-il. Je croyais que tu ne prenais jamais l’avion à cause des bombes. Tu as changé d’avis?
- Non, mais j’ai lu une nouvelle statistique qui prouve qu’il est impossible qu’il y ait deux bombes en même temps sur un vol.
- Et qu’est-ce que ça y change?
- Ben, je n’ai plus rien à craindre puisque je voyage toujours avec ma bombe.

Une femme entre au marché Saint-Pierre et elle dit :
- Je veux du tissu rouge.
On lui montre un coupon. Non, ce n’est pas ce rouge-là. On lui en déballe un autre. Non, celui-là est trop foncé. On vide les rayons. Non, celui-ci tire trop sur le violet et celui-là est trop pelucheux. Un autre employé accourt pour relayer le premier. Au bout d’une heure et demie, ils sont cinq devant elle, et le magasin est sens dessus dessous.
Alors, elle pousse un petit cri, elle montre un morceau de toile qui dépasse sous une montagne de tissus rouges et elle lâche :
- Voilà ce qu’il me faut !
- Ouf, dit un des vendeurs en s’épongeant le front. Et vous en voulez combien ?
- Deux centimètres… C’est pour l’ours en peluche de mon petit dernier. Il faut juste lui remplacer la langue…