Quand la belette veut obtenir quelque chose, elle sait se faire persuasive et me laisser aucun choix. Elle pourrait donner des leçons à cette dame...
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Un couple se promène dans la rue. La femme s'arrete devant une vitrine montrant de magnifiques manteaux de vison. Futée, elle se met à trembler comme une feuille au vent. Alors le mari lui dit:
- Tu as froid, chérie ? Viens, je vais te payer des marrons chauds...

Gaston souhaite une bonne semaine à ses marraines Isabelle et Dominique de même qu'à tous les amis de PA, et il fait des léchouilles à sa petite Plume chérie et à sa filleule Berthine. Pour nous faire commencer la semaine avec le sourire, il a une jolie petite histoire à nous raconter.
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Deux déménageurs descendent avec peine un énorme piano à queue depuis le douzième étage. Sur le palier du troisième, ils s'arretent un moment pour souffler un peu et sortent chacun un grand mouchoir pour s'éponger la sueur qui leur coule sur le visage et dans le cou.
- Moi, tu vois ? Je préfère la flute, dit l'un des deux.

Avec le gout de Mischa pour la voltige sur la rambarde du balcon, les sorties se font rares et Gaston commence à avoir des fourmis dans les papattes.
- Dis, maman, quand donc irons-nous sur le balcon ?
- Bientot, mon matou. Quand la neige sera partie et qu'on pourra sortir les chaises.
- Je comprends... et quand tu auras acheté les jolies fleurs rouges si succulentes. J'en ai l'eau à la bouche rien qu'à y penser.

C'était l'été... Gaston jardinait dans la plante de sa maman, et regardait passer les chats, les chiens...
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Deux vieilles religieuses sont en train de jardiner, quand soudain une poule détale devant elles, poursuivie par un coq. Folle de terreur, la poule traverse la route au moment où passe un camion et... brusquement il n'y a plus de poule.
Alors, la première religieuse dit à l'autre :
- Cette pauvre poule est une sainte...!

Pour Tatie Alice15 qui adore les petites histoires, Kali-la-belette en a trouvé une qui, elle l'espère, lui plaira. Elle lui souhaite bon w.e. de même qu'à ses marraines et à tous les amis de PA.
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Un caïd américain de la publicité vient de mourir et arrive aux grilles du paradis.
- Attendez, lui dit saint Pierre, je vais vous montrer. Vous n'aurez qu'à choisir !
Il l'emmène d'abord dans une prairie où des centaines d'anges jouent de la flûte et des milliers d'hommes vont et viennent dans l'ennui le plus profond, en baillant aux corneilles.
- Ça, c'est le paradis, dit saint Pierre. Maintenant, je vais vous montrer l'enfer.
Et ils arrivent devant une fête délirante. Tout le monde danse et l'allégresse éclate sur les visages. Les hommes et les femmes semblent ivres de joie.
- Voilà l'enfer, dit saint Pierre. Qu'est-ce que vous préférez ?
- Quelle question, dit le grand homme d'affaires. Je choisis l'enfer, évidemment !
- Parfait, vous l'aurez voulu !
Deux démons grimaçants sortent d'un nuage et entraînent le nouveau venu dans une énorme cuve d'huile bouillante.
- Hé la! crie-t-il furibard, mais vous m'avez menti, monsieur saint Pierre! L'enfer, ce n'est pas ce que j'ai vu tout à l'heure !
- Oh! dit saint Pierre en s'en allant, ce que je vous ai montré, c'était de la publicité...

La belette a le poil très ras et elle est frileuse. Comme le type de la blague qu'elle va nous raconter.
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C'est un gars qui a été frileux toute sa vie. Il meurt et il se présente devant saint Pierre qui lui dit:
- Vous avez mené une vie exemplaire, je suis heureux de vous accueillir au ciel.
- Euh... dit le gars. Si ça ne vous dérange pas, je préférerais aller en enfer. C'est le seul endroit où je me sentirais confortable.
- Vous êtes dingue, dit saint Pierre. Vous n'avez pas mérité d'aller souffrir horriblement en enfer !
- Ça m'est égal. Pour moi, y a qu'une chose qui compte: c'est de me sentir au chaud...
Saint Pierre se résigne donc à mener le nouvel arrivant en enfer. Mais au bout de quelques jours, il a des remords.
- J'ai mal agi avec ce type, j'aurais dû le convaincre que sa place n'est pas d'aller rôtir affreusement en enfer. Je vais aller le tirer de là.
Et saint Pierre descend en enfer, il ouvre la porte et reste un moment sur le seuil à chercher son bonhomme. Soudain il entend la voix du gars qui crie:
- La porte, nom de Dieu !

Merci, chers amis, d'avoir élu Gaston Sénior de la Semaine. Sa maman et lui sont d'accord : il n'y a pas que des inconvénients à voir s'accumuler le nombre des années...

Le matou est heureux ce matin. Il pense à sa belle Plume et il a l'ame à la tendresse... Cet état d'esprit lui fait apprécier ce mot d'un certain M. Miller.
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«Souvent la différence entre un couple heureux et un mariage raté ne tient qu'à deux ou trois choses, qu'on dit chaque jour ou qu'on ne dit pas...» (Harlon Miller)
- Je t'aime Plume, qu'il dit le matou.

Merci, mes amis. Gaston me prie de vous dire que non seulement il aime Plume il vous aime tous et chacun de vous qui êtes responsables de son élection.

Kali en N & B a une petite histoire qui se passe au pays du soleil.
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Un couple de touristes cherche désespérément une chambre en plein mois d'aout du coté de Saint-Tropez. Au douzième hotel, un employé répond au mari:
- J'ai bien quelquechose, mais c'est la chambre nuptiale!
- Ben, vous savez, dit le type, on est mariés depuis 30 ans! Alors, ça ne convient pas très bien!
- Et alors, dit le portier. Si je vous proposais la salle de bal, vous danseriez toute la nuit ?

La petite belette... si minuscule et qui prend tant de place dans ma vie de tous les jours...

- T'as l'air content de ton sort, Galou. T'es vraiment heureux, dis-moi ?
- Vraiment heureux, maman !
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«Le plus souvent, on cherche son bonheur comme on cherche ses lunettes: quand on les a sur le nez...» (F.Droz)

N'est-il pas beau, mon filleul Madison ? Et il est aussi charmant que beau. La photo le montre à son arrivée, encore dans son sac de transport. Il venait chercher sa soeurette Niagara qui tardait à rentrer au bercail.

Inutile de dire que j'ai gardé les deux. C'est décidé, Isabelle. Tes zamours passeront les Fetes avec leur marraine. Si tu insistes pour les ravoir avant, tu devras me payer une rançon.

J'héberge ma filleule en chocolat, les ami(e)s.
J'en ai eu la confirmation: Air France ne nourrit pas les chats sur leurs vols, meme quand ils sont en 1ère, ce qui était le cas de Niagara.
Elle m'a vite fait savoir que l'heure du colin était passée et qu'elle n'attendrait pas plus longtemps.
Gaston s'est dit d'accord. Quand Mischa voulut savoir ce que c'était, elle reçut l'affront supreme:
- Eh toi ! En France les comme toi sont dans la nature et mangent des agneaux !
La guerre était déclarée. Et croyez-moi, les deux savent se battre.

À sa maman qui peste parce qu'on aura (encore!) des élections au Canada et qui trouve que les hommes politiques sont souvent loin de mériter la confiance des électeurs, Gaston rétorque par ce mot de M. Allais :
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«On ne peut que se montrer indulgent pour l'homme quand on pense à l'époque où il a été fait...» (Alphonse Allais)

On a frappé à ma porte ce matin et, o surprise, c'était mon filleul Radjah...

- J'ai fait comme Gaston, qu'il a dit. J'ai pris l'avion et suis venue chez ma marraine. T'a du steack pour moi, dis ? J'ai faim et ils ne m'en ont pas servi sur l'avion.
- Ben... euh... Moi, tu vois, je ne fais pas de steack à mes chats, mais je vais t'en faire si c'est ton menu habituel, mon matou !
Gaston qui a l'oreille fine et la panse creuse s'est approché:
- Tu en ferais à ce type sans m'en faire à moi aussi ?
Tout le monde a donc mangé du steack. Les filles et maman aussi.

La princesse, qui contrairement à ce surnom n'a jamais vécu comme tel, aime bien nous faire profiter de sa sagesse de temps en temps.
Mischa fait des léchouilles à ses marraines Danièle et Sylvie et des bisous à tous les amis.

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«Ce n'est pas ce que nous avons amassé qui reste après notre vie, mais ce que nous avons donné...» (Gérard Chaudry)

Kali regarde tomber la neige...
Les humains ont le meme regard béat d'admiration devant le plus beau tableau, et pourtant...

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«Un tableau est une représentation en deux dimensions d'une chose très ennuyeuse en trois...» (Ambrose Bierce)

Kali n'a rien d'une snob et elle adore se moquer des gens qui le sont.
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Gladys croise Marie-Chantal dans une avenue du Bois et elle s'extasie sur son nouveau petit chien:
- Dieu! Qu'il est mignon, ce pékinois! D'où vient-il, chérie ?
- Mais de Pékin, voyons ! Je suis allée le chercher moi-meme à Pékin la semaine dernière !
- Chérie, c'est de la folie ! On trouve les memes aux Champs-Élysées...
- Oui, mais aux Champs-Elysées, on ne peut pas stationner...

Ne vous fiez pas à son air renfrogné, Gaston est très content et il souhaite un bon week-end à tous les amis. Il a meme une petite blague à nous raconter.
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Quatre heures du matin, un type git sur le trottoir. Il a été battu par des malfrats qui l'ont ensuite jeté hors d'une voiture et laissé pour mort. Un passant miséricordieux se penche sur lui, en attendant l'arrivée de la police, et ne peut s'empecher de lui dire:
- Mon pauvre vieux! Souffrez-vous beaucoup ?
L'autre ouvre un oeil :
- Oui ! Quand je rigole.

Gaston fait des bisous à ses marraines Isabelle et Dominique, à sa filleule Berthine et à sa belle Plume.
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Une dame du meilleur monde entre dans un restaurant et elle appelle le garçon:
- Je voudrais un steak taillé dans la bavette, saisi au feu de bois, salé d'un coté et poivré de l'autre, avec des aromates de Provence et un soupçon d'ail. Vous avez compris ?
- Parfaitement, madame, dit le garçon.
Il se retourne vers la cuisine et il lance:
- Et un steak, un !

Il y aura bientôt 6 mois que ma petite belette m'a quittée.
Elle qui était si enjouée, si débordante d'énergie... Qui eut cru qu'une embolie l'emporterait ?
Une seule raison possible : une de ses petites souris s'est échappée vers le ciel et elle a voulu la rattraper...
Pas un jour ne s'écoule sans que je pense à toi, ma belette...

Kali et Mischa ont d'abord été adoptées pour faire bouger davantage mon 'vieux chat' qui s'encroutait. Et ç'a fonctionné. Depuis qu'elles sont là il bouge plus... et il mange plus.
Il aurait pu ne pas supporter les filles et etre très malheureux mais il les accepte bien meme s'il n'en est pas amoureux... Il donne tous les indices d'etre très amoureux de sa maman, le nounours, mais c'est pas elle qui va s'en plaindre...

C'était l'été... et Gaston revait à ses amours... Plume qu'il chérit tendrement et à qui il envoie ses léchouilles les plus douces. Mais il a un autre amour...
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«Il n'y a pas d'amour plus sincère que celui de la nourriture...» (George Bernard Shaw)

Kali, qui a elle-meme la tete dans les nuages, a une petite histoire pour nous distraire de la grisaille du jour.
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Un policier arrete un gars qui roule à tombeau ouvert, à l'envers du sens unique.
- C'est déjà pas mal, lui dit-il, de prendre un sens unique à contre-courant, mais en plus vous dépassez la vitesse limite !
- Ben oui, dit le gars. Je dois etre sacrément en retard puisqu'ils sont tous en train de revenir...

Kali nous rappelle l’été et pour nous y aider, elle a une petite histoire de Marseille.
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Le curé fait appeler Marius et lui déclare tout de go :
- Votre petit ne peut pas faire sa première communion.
- Mais c’est épouvantable, dit Marius. J’ai tout préparé, le cierge, le costume, le gueuleton. Pourquoi refusez-vous de lui donner la communion ?
- Pensez un peu, dit le curé, que je lui ai demandé comment était mort Notre-Seigneur Jésus-Christ et qu’il n’a pas été capable de me répondre !
- Comment ? dit Marius. Il et mort et vous ne m’avez même pas averti ?

Gaston aime les fleurs, il en arrache les pétales quand il ne les mange pas. Ça ne fait certes pas de lui un botaniste...
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«La botanique, c'est l'art de dessécher des plantes entre deux pages d'un livre et de les injurier en grec et en latin...» (Jules Renard)

Kali est bourrée de talents. C'est un retriever hors pair, elle est d'une fidélité à sa maman à toute épreuve et elle est la plus affectueuse des minettes. Elle fait tout pour que sa maman ne l'oublie jamais.
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Critique d'une élève comédienne au concours de sortie du Conservatoire:
«Quant à Mademoiselle X..., retenez-bien ce nom, vous n'en entendrez plus jamais parler.» (Henri Jeanson)

Ça n'a pas été de tout repos de rentrer les chaises du balcon, cette année. Gaston n'était pas d'accord. Il a grimpé sur sa chaise et m'a lancé: 'Tu devras me passer sur le corps !' - Réplique entendue la veille à la télé.
- Matou, t'es pas raisonnable. Les chaises ne passeront pas l'hiver sur le balcon quand meme !
- Pourquoi pas ? Ça va déranger qui ?
- Les voisins vont me prendre pour une sans-génie...
- Normal, maman. Le génie n'est pas donné à tout le monde, ils n'en ont pas non plus. Je garde ma chaise.
Ç'a couté quelques promesses pour l'amadouer...

Gaston est tout heureux d'avoir feté l'anniversaire de Mischa. Des joujoux, des léchouilles, du saumon en double Maman se demande si c'est pas son matou qui était le plus heureux des trois.
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«Le bonheur, c'est une station sur la route entre le pas assez et le trop...» (Channing Pollock)

- Y as-tu pensé, maman ? J'ai 4 ans aujourd'hui !
- Oui, ma chérie. Et nous allons le feter comme il se doit ! Tes 4 ans, et le premier anniversaire que nous fetons ensemble. Bonne fete, ma minette d'amour. Je t'aime très très fort.
- Bonne fete, Mischalou, dit la belette !
- Bonne fete, princesse. Vas-tu me faire une léchouille pour célébrer ? demande Gaston.

Pour souhaiter bonne semaine à tous, Kali a pris son air pince-sans-rire et elle nous raconte une petite histoire.
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Une dame angoissée entre au commissariat de police et elle dit:
- Ça s'est passé il y a un mois. J'avais préparé du poulet. Mon mari est descendu chercher une boite de petits pois à l'épicerie et il n'est jamais revenu ! Qu'est-ce que je dois faire ?
Et il y a un flic qui répond:
- Ben... des frites !

Mischa souhaite un bon week-end à ses marraines Sylvie et Danièle à qui elle fait des bisous, de même qu'à tous les amis de PA.
Elle qui a eu, au cours de ses errances, le loisir d'observer les humains aime beaucoup la citation qui suit.
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«Les femmes ne se souviennent que des hommes qui les ont fait rire et les hommes des femmes qui les ont fait pleurer...» (Louis Verneuil)

Gaston souhaite un bon week-end à ses marraines Isabelle et Dominique, à sa fiancée Plume qu'il adore et son copain Cassius qu'il promet de visiter un de ces quatre.
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Au paradis, tout le monde bâille. Saint-Pierre déclare:
- Qu'est-ce qu'on s'ennuie! On devrait aller faire un tour sur terre!
- À mon âge, dit dieu le Père, vous n'y pensez pas!
- Non merci! Pour moi, je trouve qu'une fois ça suffit, dit Dieu le Fils.
- Et moi, ajoute dieu le Saint-Esprit, je ne descends que si on interdit le tir aux pigeons.

Kali parle énormément. Quand elle est contente, quand elle ne l'est pas, meme quand elle n'a rien de particulier à dire. C'est elle, pour se défendre, qui m'a appris la citation qui suit.
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«Les silencieux ne sont pas forcément des penseurs. Il y a des armoires fermées à clef et qui sont vides...» (Madeleine Brohan)

Mischa connait ses limites. On la voit plus souvent étendue sur le balcon qu'assise sur un banc de piano à égrener des notes...
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Dialogue à la fin d'un morceau de piano joué dans un salon par la jeune fille de la maison:
- Qu'est-ce que vous pensez de son exécution ? demande l'un.
- Je suis pour, répond l'autre.

Mischa regarde passer les écureuils, les chiens, les gens… pas un chat, ni un cheval…
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En raison des vendanges, le capitaine a accordé une permission exceptionnelle à tous les paysans de la compagnie.
La fête au village a dépassé la mesure. Le vin a coulé à flots. Au moment du dernier train, les braves conscrits sont plus ou moins répandus sous les tables ou dans les caniveaux. Et le lendemain, tous rentrent au casernement avec un jour de retard.
Le capitaine exige des explications…
- Mon capitaine, dit le premier soldat, ce n’est pas de ma faute. Ma famille m’a raccompagné en carriole et tout d’un coup, en plein milieu de la route, le cheval est tombé raide mort! J’ai dû faire les 5 km à pieds et j’ai manqué le train.
- Mon capitaine, dit le second soldat, moi aussi mes parents ont voulu m’accompagner au train en carriole et le cheval s’est effondré par terre.
Et tous les gars se mettent à raconter la même rocambolesque histoire. Quand c’est au dernier de parler, le capitaine rugit :
- Alors, je suppose que ton cheval aussi est mort en plein milieu de la route ?
- Non, mon capitaine, fait l’autre, mais j’ai raté le train quand même à cause de toutes ces charognes qui bouchaient le chemin…

Une fois sa panse bien remplie, Gaston s’installe sur le comptoir tous les matins. Quand mon appétit est trop grand, il est comme ma conscience.
***
Un type arrive dans un bistrot et dit :
- Je voudrais un café crème et 2 croissants.
- Navré, dit le barman, je n’ai plus de croissants.
- Bon, fait le gars. Alors, donnez-moi un demi et 2 croissants.
- Vous m’avez mal compris, monsieur. Je vous dis que je n’ai plus de croissants.
- Ah bon!… Eh bien, donnez-moi une tasse de thé et 2 croissants.
- Mais enfin, monsieur, je vous ai déjà dit 2 fois que je n’avais plus de croissants!
Alors un autre client s’interpose et déclare au barman :
- Vous êtes bien trop patient, mon vieux. Si j’étais à votre place, il y a longtemps que je lui aurais lancé à la figure ses 2 croissants…

Kali n’aime pas l’eau, on ne la verra jamais s’ébrouant dans une rivière.
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Un capitaliste avait l’habitude de dire à tout son entourage :
- Sans moi, vous ne seriez rien! C’est moi qui vous fais vivre! C’est moi qui fais marcher le commerce! Si je n’étais pas là, vous crèveriez de faim!
Or, un beau jour, cet homme tomba dans la rivière et se mit à crier :
- Au secours! Au secours! Je ne sais pas nager!
Et la foule, qui s’était rassemblée sur le bord, restait à le regarder paisiblement. Et chacun pensait :
- Pourvu qu’il y reste!
Mais finalement, à force de se débattre, le capitaliste finit par gagner tout seul le rivage. Alors, ruisselant d’eau, il s’écria :
- Si je n’avais pas été là, je me serais noyé…

Mischa a une petite histoire pour nous faire démarrer la semaine avec le sourire.
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Le vieux Josaphat est au plus mal. Dans un dernier effort, il se dresse et dit:
- Toute la famille est là ? Ma femme Rachel est là ?
- Oui, dit sa femme.
- Et les jumeaux Pierre et Paul sont là aussi ?
- Oui, on est là , disent les jumeaux.
- Et Benjamin, le petit dernier, il est là ?
- Oui, papa, dit Benjamin.
- Marie-Louise, elle est là aussi ? demande le vieux Josaphat.
- Oui, fait sa fille. Je suis là.
- Mais alors, nom de Dieu, si tout le monde est là, qui c'est qui garde le magasin ?