Bon d'accord, je me calme. C'est vrai que tu as une jolie voix tu sais. Et puis ce que tu me raconte est drôlement interessant. Allez tu peux t'approcher, je n'essayerai plus de te donner des coups de bec, promis ! de toute façon tu n'enlève même pas ta main, et même tu me fourre tes doigts dans mon bec. C'est même pas drôle. Tu aurais vu si j'avais serré..... mais foncièrement, je ne suis pas méchant, je déteste simplement qu'on m'embète. Allez, sans rancune et reviens me voir, hein. Finalement je crois que je t'aime bien.
A bientôt mes amis de P.A.
Bonjour mes amis de P.A. !
Je ne sais pas si vous me reconaissez, mais je me suis présenté à vous il y a un mois et 1/2. J'avais alors 8 jours et je tenais tout entier dans la main d'un homme. Maintenant j'ai 2 mois, je pése 5 kg et je mesure plus de 60 cm. Même si je ne vole pas encore, j'ai une envergure de prés de 2 métres. Et puis je tiens sur mes papattes maintenant. J'avais promis de vous donner de mes nouvelles, voila qui est fait, et je me porte comme un charme. Et vous aussi j'espère. Allez, à bientôt, ma maman m'appelle.
LES BOIS DE VELOURS: En ce momment, nous restons tous ensemble, nous les mâles, afin de nous protéger mutuellement, et de veiller sur nos graciles femelles. Mais attendez donc la saison du brâme, là chacun pour soi pour constituer son harem. Et pas de quartier, tout congénére mâle est un énemi mortel. Rendez-vous en octobre.
LES BOIS DE VELOURS: Moi, ça commence tout juste à repousser. C'était choutte, j'ai perdu mes beaux andouillers après la plupart des autres, et je pouvais me pavaner alors qu'ils se cachaient. Maintenant, c'est moi qui ait les plus petites, alors je reste avec eux pour qu'ils me protégent. Mais attendez un mois, alors je les aurait rattrappé, et je pourrais me préparer comme les autres à la chasse aux femelles. Vivement Octobre, qu'on puisse se battre un peu.
LES BOIS DE VELOURS: Ca y est, nous sommes sortis de nos cachettes, mes copains et moi. Ca repousse bien, hein ? la peau de velours qui les recouvre encore, va bientôt commencer à tomber, mais qu'est-ce que ça fait drôle quand on se retrouve tout nu, on ne peut même plus se défendre. C'est pour ça qu'on se cache, et puis ça fait aussi un peu mal. Allez, à bientôt, salut.
Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Non ma soeur, je ne voie que la route qui poudroie....