Bonjour cher Monsieur, comment allez vous ? vous vous êtes fait rare ces derniers temps.
Moi, cela va très bien, et nos délicieuses petites biches sont toujours aussi aguichantes. D'ailleurs, il va falloir que je pense à en réunir quelques unes, afin de passer l'hivers au chaud. Mais la concurrence de mes congénères est vive, savez-vous ? Bon, j'y vais, ravi de vous avoir revu, bien le bonjour à Madame votre épouse.

Tiens ! te revoilà toi. Tu as vu, la famille s'est agrandie. Le dernier n'arrête pas de se goinfrer.

Ouf ! je me sens mieux. Maintenant, si on pouvait m'ôter tout ce harnachement ce serait parfait, je pourrai allez rejoindre mes petits copains et mes petites copines, hé, hé.......
Ah, sensiblerie exagérée et mal placée........

Holà, chamelier du diable ! tu vas me décharger oui ou non ? j'en ai marre moi de porter vos affaires. Je voudrais bien aller m'ébattre avec mes copains.
Allez, fissa hein !

Sous ce soleil ardent, au sein des dunes mouvantes du grand erg oriental de Tunisie, je me sens bien ! mais je blatère, je blatère (pas "dé...." hein), et pendant ce temps tu t'éloignes avec mon papa chamelier. Allez, j'y vais !

Ouf, je ralenti un peu, je suis tout essouflé. Vous n'approchez pas, hein, sinon il va faloir que je me sauve encore.

Mais, qu'est-ce que tu fais là toi ? C'est notre territoire et qu'est ce que c'est que ce tromblon avec lequel tu vise mes amis les cerfs ? tu n'as pourtant pas l'air de leur vouloir du mal et tu as l'air frigorifié. Pourtant je n'approche pas plus prés, hein, on ne sais jamais et moi je suis petit et sans défense. Allez, salut...

C'est chouette de courir dans cette neige toute fraiche. Je me dépéche de rejoindre ma tendre dulcinée qui m'attend là-bas. J'arrive mon coeur

Ouh la la, on nous a tiré dessus il y a 4 jours, ça faisais de gros boums, alors nous avons tous très peur. En plus certains de nos copains ou copines ont disparus et on est très tristes. Dites, vous n'allez pas nous tirer dessus, vous, avec vos gros tromblons ?

Hé oui, le brâme est terminé. Nous les mâles, sommes beaucoup plus calmes maintenant, et nous avons retrouvé tous nos copains. Jusqu'à l'année prochaine hé hé.......

Tu commences à me fatiguer toi. Tu vas voir je vais vite te calmer, moi. Non mais, j'aime pas qu'on me marche sur les sabots trop longtemps, jeune coq.

Ouais mais c'était quand même chouette de courir après les bichettes, et d'essayer de les piquer aux mâles dominants. Peut-être que l'année prochaine j'aurais moi aussi la chance de constituer mon propre harem. Allez, je vais m'entrainer comme un fou tout l'hiver pour devenir encore plus gros et plus fort. on se revoit au printemps hein, je te présenterais mes mignonnes.

Bonjour votre majesté, si votre ramage se rapporte à votre pelage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois (pardon Mr de Lafontaine).

Tiens salut, tu es de retour ? que racontais-tu à mon congénére tout à l'heure ? tu sais, on n'est pas très copain lui et moi ! c'est qu'il n'est pas de la même harde que moi cet individu. Enfin je te pardonnes, mais ne recommence pas Hein !

Ouf ! je suis fatigué moi, tu sais, et je me sauve un peu moins vite actuellement. La période du rut est passée et je suis sur les genoux, et je commence à te connaître toi. Allez, je vais me coucher et essayer de dormir, tchao.

Tiens, un autre pacha dans le lointain a aussi réussi à se constituer un harem on dirait. Je lui répond aussitôt, et dès que j'aurais une minute, j'échangerais mes premières impressions avec lui. Ca sera marrant !

Allez je pousse mon brâme avant de passer aux choses sérieuses, mais Ô combien délicieuses. C'est que j'ai du boulot moi, avec mes 10 petites bichettes, elles sont exigeantes.

Ben moi, c'est fait . J'ai mon harem, mais tous ces célibataires qui essayent de me piquer mes bichettes, c'est épuisant. Bon, je m'y recolle.

Dites, vous en voyez vous des beaux mâles ? mais où sont-ils passé ? c'est vraiment pas de veine avec ce beau soleil printanier.

Ben oui quoi ! moi je suis très fière de mon bébé faon; n'est-ce pas qu'il est beau. Ce sera bientôt le roi des cerfs, j'en suis sûre. En attendant, viens donc manger ta soupe mon bébé.

Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Non ma soeur, je ne voie que la route qui poudroie....

Vous connaissez les dernières nouvelles ? hé bien, il parait que sire Grand Cerf a ajouté une nouvelle biche à son harem. Ca lui en fait combien maintenant ? au moins 35 non ? on se demande comment il fait, mais les petits faons de cette année sont bien mignons, etc, etc.......

Qu'il est doux de se promener en famille au milieu des bois. Tout est calme et ce serait idillique s'il n'y avait pas ces bipèdes curieux avec leur drôles de canon. Enfin ! allez les enfants, avancez...;

Ca y est, j'ai apperçu ma bien aimé derrière les arbres. Mais, il y a un cerf qui lui conte fleurette ! j'y vais, il est beaucoup plus gros que moi, mais je ne vais pas me laisser faire. Tu viens avec moi, dis....

Enfin un petit rayon de soleil, chouette ! mais où est ma dulcinée ? vous l'avez vu, vous ? ce sont certainement les cerfs qui lui ont fait peur, ils sont si grand.

UNE ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Attends que nos bois aient bien repoussé, on verra si tu viens si près.

UNE ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Bon, bon, garde la, égoïste, allez, nous on se tire.

UNE ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Hé les copains, vous en voyez des filles ? oui, moi j'en ai vu une, elle est à moi hein !

UNE ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Où est-elle la bonne herbe tendre ? C'est plutôt pelé par ici et c'est qu'on a faim nous. Vivement les beaux jours.

UN ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Ben oui quoi, moi je prend des forces pour être le plus beau. Ici l'herbe est bien tendre, même s'il faut que je me mouille un peu les papattes.

Oh oh, je ne suis pas encore prét pour me défendre, moi. Courage, fuyons.....

UN ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Ouais, ben y faudrait voir à pas m'oublier, hein ! moi aussi je suis beau, et ce n'est rien à coté de mon look d'ici un mois.

UN ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Ben oui quoi, je pose mes jalons pour la saison du Brâme en octobre. Il n'est jamais trop tôt pour préparer le terrain avec cette concurence sévére. Et puis elles sont mignonnes ces petites bichettes, non ?

UN ORGIE DE BOIS DE VELOURS: Ouf, ça fait du bien de se reposer un peu. J'espère que celui-là ne va pas me déranger.

LES BOIS DE VELOURS: Haha, je peux commencer à faire le beau, et tu n'as encore rien vu ! Reviens dans un mois et ils auront tripplé de hauteur. Qu'est-ce que je serais beau alors, encore plus que maintenant.

LES BOIS DE VELOURS: En ce momment, nous restons tous ensemble, nous les mâles, afin de nous protéger mutuellement, et de veiller sur nos graciles femelles. Mais attendez donc la saison du brâme, là chacun pour soi pour constituer son harem. Et pas de quartier, tout congénére mâle est un énemi mortel. Rendez-vous en octobre.

LES BOIS DE VELOURS: Moi, ça commence tout juste à repousser. C'était choutte, j'ai perdu mes beaux andouillers après la plupart des autres, et je pouvais me pavaner alors qu'ils se cachaient. Maintenant, c'est moi qui ait les plus petites, alors je reste avec eux pour qu'ils me protégent. Mais attendez un mois, alors je les aurait rattrappé, et je pourrais me préparer comme les autres à la chasse aux femelles. Vivement Octobre, qu'on puisse se battre un peu.

LES BOIS DE VELOURS: Ca y est, nous sommes sortis de nos cachettes, mes copains et moi. Ca repousse bien, hein ? la peau de velours qui les recouvre encore, va bientôt commencer à tomber, mais qu'est-ce que ça fait drôle quand on se retrouve tout nu, on ne peut même plus se défendre. C'est pour ça qu'on se cache, et puis ça fait aussi un peu mal. Allez, à bientôt, salut.

Dis gamin, rapplique tout de suite derrière les arbres, et cesse de faire ton interessant, ou ça va barder !

Moi aussi je sais prendre une pose majestueuse. Il n'y a pas que mon papa. Oups, je vais me faire engue.... si je ne rapplique pas immédiatement quand il m'appelle. Salut.....