«J'adore regarder les matchs de tennis à la télé, les amis. Après les docus sur les animaux, c'est ce que je préfère...
«Quelqu'un voudra-t-il demander à ma maman de m'installer un p'tit banc comme ma cousine Bouboule ?»



Bon dimanche, les amis (amies) !

«Ouais... du haut de l'armoire, j'ai la vue sur les arbres d'en face, les amis, et franchement la vraie vie c'est dehors que ça se passe. Y a les corneilles qui me narguent, je sens qu'elles meurent d'envie que je grimpe les voir de plus près.
«J'vais essayer de trouver un moyen d'accepter leur invitation...
«Je compte sur vous, mes copains MimiMousse et Fortunat, pas un mot à ma maman ! »

(Photo du 23 mars)
- Allez, prends-la une bonne fois cette photo, maman. J'en ai assez de poser !
- Euh... c'est que j'suis renversée, Mischa. Ta collerette avait disparu et brusquement elle est là depuis 2 jours...
- Oui, et alors ? C'est normal ! Ma collerette elle a mué un peu et elle repousse maintenant. C'est pas parce que l'hiver est fini que j'allais me promener toute nue quand même !
- Non, bien sûr, ma princesse. Tu as trop de classe pour ça, voyons...

Ma princesse russe, sage et discrète... Elle se contente la plupart du temps de regarder les garçons brasser de l'air avec un regard de sphynx. Jusqu'à ce que Mattéo se lasse de piquer sa proie préférée, le nounours, pour s'en prendre à elle. C'est là qu'elle se déchaîne, et le petit se fait servir une leçon...
«J'en ai connu des comme toi, petit, qu'elle lui dit. On était quinze minous dans un des foyers d'accueil qui m'a hébergée.»



Bonne fin de semaine, les ami(es) !

- Mattéo, je te trouve songeur depuis quelques heur... euh.. quelques secondes. Quelque chose te tracasse ?
- Ben oui ! Avec ma Mamiechat qui est souffrante, et Nikki qui est le bras droit de son papa pour la soigner, je suis dans un sacré pétrin moi. En principe, je suis le bras droit de Nikki pour la Coalition des zanimaux de toutes espèces pour la sauvegarde de la planète...
- Euh... oui et alors ?
- Ben là, Nikki n'est pas disponible, maman. Je suis le bras droit de qui pendant son absence ?
- Le mien, mon matou. Et ça tombe bien, j'ai une tâche pour toi. Tu vas sauvegarder la paix au petit dej. Défense de chiper l'écuelle de Gaston !
- Pas drôle, ça ! J'ai hâte qu'elle soit rétablie ma mamiechat, moi. !

Mattéo, qui vit son premier hiver, ne se lasse pas de voir tomber les flocons...

- On est le 18 mars, mon bébé. On devrait voir sortir les perce-neige... T'en as pas un peu assez ?
- Mais c'est si beau, maman... Et ça ne reviendra pas avant la fin de l'année. Faut en profiter !

Ma Mischalou qui change de vêtements selon les saisons même si elle ne met pas le nez dehors l'hiver... Son pelage n'a jamais été aussi mince... Un indice que l'hiver est bien derrière nous...

- Tu dis une bêtise là, maman ! Regarde dehors, on ne voit pas le building d'en face tellement il neige !
- Ça c'est aut' chose, Mischalou. C'est la tempête de la Saint-Patrice ! Ça retarde le printemps de quelques jours, mais faut faire avec, ma minette.

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À retardement, Bonne Fête les ami(e)s Irlandais(e)s !

Plus que tout autre joujou, c'est sa p'tite souwie blanche qui fait palpiter le coeur de Mattéo...
- Je t'aime, Sourissou... Que j'aime dormir avec toi... Si seulement...
- Si seulement... quoi, Mattéo ?
- Si seulement Gaston acceptait de se faire aimer comme toi.
- Je vais être franche, Mattéo. Je l'envie l'ourson, moi ! Si j'avais la taille qu'il a, moi aussi je résisterais à tes avances.

Ari est revenu de Paris avec son cousin Gaston qui était allé faire des léchouilles à sa marraine Isabelle. Le retour en A380 s'est bien passé, contrairement à ma crainte les garçons n'ont pas dérangé les autres voyageurs, occupés qu'ils étaient à jouer aux échecs.
Ari a pris froid cependant. Dès son arrivée, il s'est emparé de la boîte de papiers-mouchoirs, le pauvre trésor.
«T'inquiète pas, maman, qu'il dit à Isa. Pas de quoi faire un drame pour un p'tit rhume... Je me soigne bien.»

«Certains jour, quand j'ai bien harcelé Gaston, fait feuler Mischa, grimpé sur le vaisselier, vidé mon écuelle, évincé les deux de la leur, éparpillé les papiers de maman, fait valser son stylo-bille, mes tit' souris et mon plumeau, jeté le paravent par terre, obtenu ma ration de câlins, j'ai mérité de piquer un p'tit roupillon...
«Ma maman s'inquiète pour ma santé, elle trouve que je ne dors pas beaucoup...»

Histoire de réveiller ma maman qui faisait la sieste, j'ai apporté mon plumeau sur son lit. Je vous dis pas le soupir d'agacement qu'elle a poussé.
Elle allait se fâcher quand tout à coup, quelque chose m'a distrait. Que ça sent bon ce truc !
Du coup, maman a oublié de me gronder...

Bonne semaine, les amis (amies) !

Mischa tient à souhaiter Bon Dimanche à tous les amis de PA...
À ses marraines qu'ella adore - Dany (Patcat) et Sylvie (Silie) - elle fait ses plus doux pattounages, ceux qu'elle réserve habituellement à sa maman.

«Marraine Dany, je suis très heureuse que tu sois revenue de vacances, tu m'as beaucoup manqué...
«Marraine Sylvie, maman et moi pensons à toi très fort. Reviens-nous en pleine santé et le plus rapidement possible...

- Je suis castrotaphé, maman !
- Comment ça, mon bébé ? Dis-moi vite c'est quoi la castro... euh... la catastrophe qui t'arrive ?
- À cause de l'affaire de la Coalition des Zanimaux de Toutes Espèces de la Planète, le parti CD-machin, j'ai complètement oublié de souhaiter bon week-end à mes marraines, mon parrain, ma mamichat, mes taties, mes potes, tout PA, quoi !
- Pas grave, Mattéo. Ta secrétaire va s'en charger.
- C'est qui ma secrétaire, maman ?
- C'est moi, mon coeur.
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Bon week-end à tous les amis de PA, particulièrement à la mamichat Denyse de Mattéo, ses marraines Esther, Lucie et Marie-Claire, son parrain Nikki, ses taties Mousseline, Louise et Dan (Maxindy).

La maison est en effervescence comme jamais, les amis.
La raison ? Nikki, le célébrissime fondateur du parti de la 'COALITION DES ZANIMAUX DE TOUTES ESPECES' (CDZTE) est venu établir les bases de leur parti planétaire avec son bras droit, Mattéo. (voir photo 406757)
Pour vous dire la vérité, je ne les vois pas, enfermés qu'ils sont dans la salle de bain, l'endroit de prédilection de Mattéo pour réfléchir...

Ça réfléchit fort, mes amis ! J'entends des bruits bizarres provenant de la baignoire. Souris et plumeaux sont mis à contribution dans les débâts.

Tigre (Tchoute), Fortunat (Glyca) et BillyBob (Gattou), les autres membres du **Triumvirat à 5** sont attendus pour la séance plénière. Que sortira-t-il de ces cogitations importantes pour l'avenir des zanimaux de la planète ? Dieu seul le sait. Votre opinion là-dessus vaut la mienne.

Tout est merveilleux pour un jeune chat... Non, ce n'est pas un oiseau qui fascine Mattéo, c'est la neige qui tombe doucement en ce lendemain de tempête. Pas le moindre souffle de vent, et les flocons sont aussi gros que... le bout de sa queue.

D'accord on est en mars, mais pas besoin d'être un humain pour aimer regarder des petites étoiles tomber du ciel...



Bonne semaine, mes amies (amis).

- Mischa ! T'as perdu ta collerette ?
- Ben.. maman ! Regarde le calendrier, on est en mars !
- J'veux bien, princesse, mais c'est pas une raison pour te déshabiller !
- J'me prépare pour l'été, maman... Déjà que les oiseaux se bousculent pas pour approcher du balcon, s'ils me prennent pour un renard y en a pas un seul qui va se pointer.
- Ça m' paraît logique, en effet, Mischalou. Mais dis-moi, s'ils viennent près du balcon les oiseaux, ça va te donner quoi ?
- J'ai un plan, tu le sauras en temps et lieu, maman. : En attendant, comme ça implique la rambarde compte pas sur moi pour t'en parler.

«Ma maman tenait à ce que je vous annonce la bonne nouvelle, les zami(e)s. Je suis de plus en plus sage. À bientôt 8 mois - et à force d'aller 'réfléchir' façon Rodin - je suis devenu presque sage. En fait, je fais toujours des bêtises, mais des toutes petites et tout juste assez pour être encore le bout-en-train de la maison.
«Marraines Lucie, Marie-Claire et Esther, parrain Nikki, taties Mousseline, Chloée1 et Maxindy, et ma belle Mamiechat Denyse, c'est pour vous que j'ai posé de mon mieux pour cette photo.
«Je tenais à vous souhaiter Bon Week-end comme un grand... Et dans les secondes qui ont suivi, je suis retourné contre l'épaule de ma maman où j'essaie d'être aussi utile que son clavier quand elle est à l'ordi...»

Bouboule n'a pas perdu le goût de la télé. Chez elle, la téléphagie est devenue presque maladie, au point que mon frère se fait harceler quand l'appareil est éteint.

«Tit-Gus ! J'ai pas ta chance, moi. Y a qu'à la télé que je peux taquiner les oiseaux en cage. »



(photo prise par mon frère Jean)

«Chez moi on n'arrête pas de parler d'un truc qui s'appelle 'le Printemps', les zamis. J'ai aucune idée de ce que c'est mais paraît que ça vient à tous les ans et que ça vaut la peine d'être vu.
«Ma maman, qui n'est pas de la dernière pluie me dit que quand elle était jeune fille, elle étrennait toujours une jolie robe et un chapeau à large bord avec un ruban pour aller à la messe dominicale. M'est avis que les temps ont bien changé depuis.

- Les chats, maman... est-ce qu'ils se déguisaient aussi ?
- Ils muaient, Mattéo. Comme maintenant. Eux n'ont pas changé.

Bonne semaine, les amies (amis) !

Mischa, la noctambule... Comme la chouette à qui elle me fait parfois penser, elle dort le jour et veille la nuit. Rien ne lui fait plus plaisir que mes insomnies... On se tient mutuellement compagnie.

- Tu m'aimes, maman ?
- Très très fort, ma chouette.
- Oh, justement... Je voulais te dire. On m'a dit un jour qu'une ancêtre à moi était...
- Non, pas ça, Mischalou. Là vraiment tu y vas fort ! Si je te dis que tu es chouette, c'est un mot doux. Rien d'autre, j't'assure.
- Ah... C'est égal, fait-elle en haussant une épaule. Si ça veut dire que tu m'aimes.

Mischa soupire...
«Allez, fonds la neige ! Poussez les bourgeons ! Amenez-vous les petits oiseaux ! J'en peux plus d'attendre, moi ! »

«Tel que vous me voyez, les zamis, je suis déprimé. Je ne suis qu'un gamin de 7 mois qui passe la moitié de son temps à faire des bêtises et l'autre à se faire câliner. Moi la vie me plaît comme ça, mais ma maman rêve du jour où je deviendrai un adulte.

«Savez-vous ce qu'elle a imaginé quand elle me trouve insupportable ? Elle m'envoie 'réfléchir' dans la salle de bain à coups de 5 minutes. Hier, j'ai réfléchi à 2 reprises en moins d'une heure !
«Si vous saviez comme j'ai du mal à garder pendant si longtemps la posture de 'L'homme qui pense' de Rodin ! J'ai mon petit poing qui devient tout engourdi à force de supporter mon menton.

«MamieChat, parrain Nikki, mes marraines Lucie, Marie-Claire et Esther, taties Maxindy, Mousseline et Louise, si vous m'aimez, dites à ma maman d'oublier Rodin. Réfléchir ça me déprime, je préfére courir avec mon plumeau. »

Mattéo vit la St-Valentin pour la première fois. Il demande à maman ce que cette fête a de particulier.
- C'est la fête des amoureux, Mattéo. Les amoureux se disent des 'je-t'aime' et échangent des cadeaux et des bisous.
Une petite lumière s'est allumée dans le regard du petit mattou.
- Gaston-Gaston! Je t'aime ! Que veux-tu comme cadeau ? Je vais te faire un gros bizou !
Gaston soupira. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites avant de se lever vers le ciel.
- Si t'es pour me faire un bizou, offre-moi une cotte de maille !

«Coucou les zamis ! Si vous me voyez applaudir c'est que j'suis assez fier de moi. Ma mère a encore perdu un stylo-bille et elle ne sait pas que c'est moi le coupable. Si elle l'apprenait, elle serait tentée de me ferait rougir la fesse droite car elle y prend goût. Je la soupçonne de chercher des excuses pour câliner le moindre millimètre de ma silhouette de jeunot.

«Pour être franc, les tapes qu'elle me donne blesse davantage mon orgueil que la peau de mes fesses car maman m'aime trop pour m'égratigner... Ah... c'est bon d'être assez charmeur pour se permettre les pires bêtises sans risquer d'être puni !



Bonne semaine mes marraines, mon parrain, mes taties, mes copains, ma mamiechat... et la petite Nanouchka qui me fait rêver.

Gaston regarde Mattéo d'un oeil critique. Maman se demande bien pourquoi.
- Pffffttt...
- Qu'est-ce que t'as à bougonner Gaston ? Pour une fois, Mattéo te laisse tranquille, non ?
- Regarde-le, maman ! Il regarde trop la télévision celui-là.
- Ben voyons ! N'importe quoi !
- Tu trouves pas qu'il fait star-qui-donne-un-point-de-presse ?
- Ma parole, t'as raison, Galou ! Ah, ces jeunes... Ils gobent tout, comme des éponges !
- À ta place, je le laisserais plus regarder les infos à la télé, maman. Déjà qu'il est dominant, il est bien capable de se prendre pour un chef d'état et c'est moi qui en souffrirait.

«Marraines Gattou, Toutoute et Sultan01, vous allez être fières de moi. Je suis devenu un chat exemplaire. Y a pas plus sage que moi à la maison.
«Parrain Nikki, Mamiechat et Tatie Mousseline, vous allez être étonnés, mais c'est un fait: je n'ai pas touché au paravent depuis 3 jours. Touché ? que dis-je, je ne l'ai même pas regardé ! En fait, ça ressemble à quoi un paravent ? J'ai oublié depuis l' temps.
«Bref, hier on a célébré la Saint-Gaston, et ce soir on va célébrer la Saint-Mattéo ! (voir blog) N'oublie pas, maman. Tu nous as promis du thon !

«Quand je suis arrivé dans la famille Gassami, mon grand frère Gaston m'a vite expliqué que le comptoir de la cuisine lui appartenait. Il a même ajouté que maman avait écrit son nom dessus.
Je ne sais pas (encore) lire mais j'ai bien cherché et j'ai pas trouvé.
«Aussi, j'ai fait comme s'il n'avait rien dit, et maintenant j'y suis chez moi. Même que c'est là que maman me sert ma gamelle...
«Gaston ne proteste pas, ainsi je le laisse manger tranquillement... sur le plancher.

«Les temps sont durs, copains MimiMousse et Fortunat. Ma maman est a rendu visite à ma Mamiechat avec ma marraine Gattou hier et pendant qu'elles réglaient le sort du monde, moi je mattéosait à qui mieux mieux. Avec le résultat qu'à son retour, ma maman a trouvé son fichu paravent en pièces une fois de plus.
«Je la soupçonne d'avoir installé une caméra pour m'espionner... Autrement comment aurait-elle pu savoir que c'est moi le coupable.
«J'ai su qu'elle était fâchée quand elle s'est exclamée en découvrant son paravent éventré: «Ah non ! Pas encore ! J'en ai assez d'avoir le bout du rouleau qui en a par dessus la tête !»

Mattéo a été si vilain hier que maman l'aurait donné à la première personne qui en aurait voulu... Un de ses méfaits: à 4 reprises il a réduit à un amas de pièces détachées le paravent qui sépare le bureau de maman du séjour.
- Es-tu encore fâchée, maman ? demande Mattéo.
- Non, mon petit panda. Tu as été gentil depuis et je t'ai pardonné.
- T'es gentille... Je vais retourner jouer avec...
- Ne la perds pas ta souris, Mattéo. C'est ta préférée.
- ... Je l'ai égarée, maman. Est-ce que tu me permets de jouer avec le paravent ?

Depuis 24 heures, Mattéo est méconnaissable, les amis Il plume son plumeau sans passion, de façon machinale. Au souper hier soir, il a demandé à Mischa comment on dit 'je t'aime' en russe.

«Fais-lui suivre un cours de russe, maman ! s'est exclamé Gaston. Et le moins 'accéléré' possible, pendant ce temps-là je serai tranquille !»



Mattéo n'oublie pas pour autant de souhaiter un bon week-end à ses marraines, son parrain et sa mamiechat, de même qu'à ses taties et à tous les amis de PA. Il adresse un bisou très tendre à une certaine minette noirode au prénom russe...

Je n'ai pas encore obtenu de réponse claire de Mattéo sur 'son vécu' à Paris dans une vie passée.
- N'essaie pas de m'endormir avec ton regard à la Valentino, Mattéo. J'attends tes explications !
- Puisque t'insistes, maman, je t'avoue que j'ai effectivement travaillé aux Folies-Bergères !
- Oh, bon sang ! Qu'est-ce que tu faisais là ?
- Sur ma fiche de paye, c'était écrit. 'Mattéo, exterminateur'. En réalité, je chassais les rats. Dans les années... et même avant, l'endroit en était infesté et les danseuses envoyaient promener la chorégraphie quand ils traversaient la scène pendant un de leurs numéros.
- Et c'est ainsi que tu te nourrissais ! De rats !
- Mais non, maman ! Mon cop' Fortunat travaillait lui à la Tour d'Argent et il m'invitait souvent à souper aux frais de la princesse.
- Hen ? Quelle princesse ?
- Faut tout te dire, maman ?! Aux frais du proprio ! On se servait sans payer, quoi !

Tel que vous me voyez, les amis, de l'armoire qui me sert de piste de décollage je suis prête à sauter sur le vaisselier. C'est un périple que je fais plusieurs fois par jour, histoire de me tenir en forme. Je l'ai fait pour la première fois le soir même de mon arrivée...

Mattéo a voulu m'imiter hier. Le petit diable a cru se faciliter la chose en utilisant un tableau sur le mur comme escale entre le décollage et l'atterrissage. Je vous dis pas la frousse qu'il a eue quand il a vu son point d'appui se dérober sous sa pattoune gauche... Et maman, donc ! Le tableau auquel elle tient le plus...

Mattéo ne s'essaiera plus au vol à vue...

«Mes amis, je suis consterné... J'apprends que mon grand frère dit des horreurs sur mon compte et me fait passer à vos yeux pour un coureur (de dames qui ne portent pas) de jupons. C'est tout à fait faux !
«C'est pas dans les coulisses des Folies-Bergères que j'aime courir, c'est dans le couloir chez ma maman ! Qu'allez-vous penser, mes marraines Gattou, Sultan01 et Toutoute ?
«Mamiechat Denyse, j'te jure que je ne déplume que les plumeaux, pas les effeuilleuses habillées de plumes !

- Mattéo, tu en sais bien long sur le sujet des Folies-Bergères, viens raconter à maman ce que tu as fais au juste avant d'arriver à la SPA.

«Mon papa et ma maman biologiques m'ont fabriqué dans le tintamarre, les zamis.
«C'était par une nuit de grand vent et mes parents avaient abrité leurs ébats au fond d'un jardin, entre une clôture et deux poubelles... Il pleuvait des cordes et les éclairs déchiraient le ciel. Les yeux fermés, ma maman bio essayait de se convaincre que c'était la pleine lune et que leur noce était saluée par des étoiles filantes...
«Bien plus tard, j'ai voulu savoir pourquoi j'étais le seul de la portée à être barbouillé de blanc. Ma maman au pelage noir comme la nuit répondit:

- Pour me rappeler le ciel étoilé de la nuit la plus romantique de ma vie.»

«Coucou les amis ! Tel que vous me voyez, je suis sur la chaise du bureau de maman. Elle m'a chargé de vous souhaiter à tous un bon week-end.
«Pour être certain que ce serait dans les formes, Gaston m'a conseillé de vous raconter une tit' blagounette afin de vous faire démarrer le w.e. avec le sourire. »
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Un évadé de prison vient de revenir. Le voilà qui frappe vigoureusement à la porte de la prison en criant:
- Je veux rentrer ! Je veux rentrer !
On lui ouvre et il explique:
- Laissez-moi regagner ma cellule, j'étais heureux ici. Quand je suis arrivé chez moi, ma femme m'a fait une sacrée scène: «La radio a annoncé ton évasion à 11h. Il est 5h de l'après-midi. Où étais-tu passé pendant tout ce temps ?»

«Ma maman est très malade, les zamis... J'ai à son psy qui m'a dit ne pas m'inquiéter, que même si sa maladie était incurable, elle n'était pas grave. Les symptômes : elle gagafie outrageusement et m'appelle maintenant 'son petit panda'... J'en ai parlé à Gaston qui m'a dit:

- T'en fais pas, le jeune. Elle a simplement besoin de lunettes neuves. Et puis si tu redouble d'ardeur dans tes bêtises, elle reviendra bien vite à ton surnom de 'p'tit serpent'

«Je suis un peu inquiet, les zamis... C'est mon dernier week-end avant une visite importante chez le monsieur-en-vert. Maman essaie tant bien que mal de me rassurer: dès mardi je serai devenu un grand, selon elle.
«J'ai demandé à Gaston ce qu'il en pensait et il me dit que c'est un passage obligé pour un chat qui ne veut pas devenir papa... La logique même, alors, car moi tout ce que je souhaite c'est demeurer le bébé de la famille...

«C'est nouveau pour moi le clic-clic, les zamis... J'avais pas connu avant que maman m'adopte et franchement j'aime pas beaucoup...
«Le bureau de maman est mon endroit préféré, j'y attrape toujours des câlins et des bisous, mais ce machin qui fait des tit' lumières ma gâche tout mon plaisir.
«Qui c'est le bipède qui a décidé que toute bonne chose a un prix ? Si je le connaissais, j'irais tailler mes griffes sur ses chevilles...»

Est-ce qu'il s'habituerait au rythme de la maison ? Mattéo est moins agité depuis quelques jours et je me surprends à retrouver chez lui ce qui rendait Kali si attachante. Il est enjoué et affectueux, il me suit à la trace et il adore les souris-jouets... Mischa et moi, on est amoureuses de lui.

- Et toi, Gaston ?
- Moi, dit le nounours, j'aimerais bien qu'il cesse de sauter sur mon dos !

(Souvenir de Mischa)

«Il pleut sur Québec en ce premier de l'an, les amis. Ça me rappelle un jour de ma vie antérieure avec Lénine à St-Pétersbourg... Il pleuvait des cordes aussi ce jour-là et comme il faisait froid, la pluie avait fait une mince couche de glace sur la chaussée...
Wladimir et moi nous promenions au bord de la Néva sous la pluie. Lui tenait le parapluie, et moi j'avais mon bras sous le sien. Il sifflait l'air de 'Singing in the Rain'...

«Soudain, il perdit pied et tomba sur son popotin. Moi je riais dans ma collerette pendant que Lénine filait sur la glace avec son beau parapluie neuf qui battait l'air dans tous les sens... C'était drôle à hurler, les amis !

«Jusqu'à ce qu'il tombe dans le fleuve... Plouc !!! Dans la Neva, le Wladimir... Je riais trop pour oser aller à son secours. J'arrivais à peine à lui faire des grands signes... Hihihi !
- Accroche-toi à ton parapluie, Wladimir ! que je criais.
«Il nageait si mal que je crois bien que c'est ce sacré parapluie qui lui sauva la vie ce jour-là.