«On dit qu'après les Fetes, la vie connait normalement un petit creux. Une période de vide où on refait ses forces et que notre principale occupation est généralement de guetter l'approche du printemps.
Chez nous, c'est un peu différent, les ami(e)s. Quand ma maman va faire son shopping, il arrive que les achats soient inattendus. Le résultat cette fois-ci s'appelle Mischa. J'ai besoin de puiser très loin dans mes réserves de tolérance, je vous le jure. Heureusement, comme dit ma maman, je suis une bonne pate...
Et c'est pourquoi c'est avec beaucoup de plaisir que je vous souhaite une bonne semaine !»

Parce que le temps des fleurs est court, on parsème son décor de fleurs de soie ou de fleurs séchées.

Avec un peu d’imagination, on arrive parfois à retrouver en janvier les parfums de l’été…

Gaston reprend le cours de sa vie passée avec les Rolling Stones.
«J’étais allé au bout de ma carrière de rockstar, les amis. Ma thérapie m’avait démontré qu’il me fallait cesser de me prendre pour le cadeau du ciel à l’humanité. Que les autres étaient souvent plus intéressants que ma petite personne. La psychanaliste m’embaucha comme adjoint car ses clients appréciaient ma présence. Un jour, elle m’emmena chez sa cliente, Coco Chanel. Il y avait là une chatte blanche magnifique. Nous avons coulé des jours heureux ensemble. Longtemps. J’oublie lequel de nous deux partit le premier.

Gaston est fasciné, lui aussi, par toute cette neige qui tombe du balcon d’en haut. Ce que ‘le type d’en haut’ nous envoie n’a pas cette taille habituellement.

Le matou est frileux. Meme si on a quelques jours de redoux, il n'ose pas mettre le nez sur le balcon malgré l'insistance de maman.

«Pourquoi, irais-je ? Les oiseaux sont rares, les fleurs sont cachées sous une épaisse couche de neige et je me gèle les papattes à tous les coups. Si c'est pour faire des photos, désolé mais tu devras attendre qu'il fasse plus chaud.»

«Le gilet de ma maman fait maintenant partie du ‘pitilit’ que Belette et moi occupons tour à tour. Quand il est frais lavé, je vous dis que c'est pas un mince privilege que d’être le premier à aller enfouir son nez dedans. Je m’arrange pour être aux aguets, et c’est moi la plupart du temps qui ai cette chance. Normal, c’est en quelque sorte mon droit d’aînesse...»

Gaston souffre toujours de son burn-out, dans cette vie antérieure vécue en 1890 comme membre du groupe des Rolling Stones.
«En désespoir de cause, les ami(e)s, j'ai consulté toutes sortes de spécialistes et suivi toutes sortes de thérapie. J'ai fait du yoga et essayé le végétarisme. Je marchais toujours la tete dans le dos. Un soir, je me suis rendu chez une diseuse de bonne aventure. Ses cartes, la boule de cristal et les lignes de ma patte droite furent unanimes: j'allais un jour vivre sous le nom de CAT STEVENS et etre très connu.

Gaston raconte son burn-out quand il faisait partie des Rolling Stones dans une vie antérieure, plus précisément en 1890
«Bianca Jagger nous expédia, Mick et moi, chacun chez un psychologue. Elle en avait assez de nos tics nerveux ajoutés aux plaintes répétées de Mick. Mon psychologue était une femme. Je ne l'ai jamais dit à Mick, il aurait été jaloux. Elle me fit m'étendre sur un divan et je lui racontai ma vie, depuis ma naissance à OK Corral en passant par l'ile Zodiac chez les Labouche. Comme tout le monde elle détesta cordialement Georges W. Labuche et se demanda comment un individu de son espèce pouvait occuper un poste comme le sien. Mais ça ne régla pas mon problème de tête dans le dos...»

Une des vies passées de Gaston a été avec Mick Jagger et les Stones en 1890. Lui et Mick ont été attaqués par un voleur et il a marché la tête dans le dos pendant des semaines, conséquence d’un burn-out. Mais on est en 2004, où est le rapport ?

«Vous croyez encore que j’ai grossi ? Erreur. Je porte une prothèse autour du cou pour m’empêcher de regarder par dessus mon épaule. Ma paranoïa de jadis a tendance à revenir quand je suis contrarié. Et contrarié je le suis souvent, avec la belette qui a pris goût à la boxe et qui pratique sa droite sur moi à la moindre occasion et sans aucune raison.»

«Des fois, les ami(e)s, je trouve la responsabilité d'homme de la maison très difficile à porter. Hier, par exemple, maman était sortie et le livreur du courrier a frappé à la porte. Il fait ça quand il a un colis pour nous. Maman nous a bien dit de ne jamais répondre à la porte, Kali et moi, mais j’ai beaucoup hésité car ce colis, elle l’attendait depuis avant Noël…
Finalement, c’est la belette qui a résolu le problème. «Réponds pas, l’ourson, qu’elle a dit. Il va vouloir te faire signer un accédit de tranpition et tu sais pas écrire…»

Gaston raconte sa vie avec les Rolling Stones en 1890
«Après l’incident du cachot avec Mick et le voleur, j'avais peur de mon ombre. Je suivais Jagger dans la rue et je regardais par dessus mon épaule.
Cette manie me suivait en spectacle et je me suis mis à arpenter la scène derrière Mick avec la tête dans le dos. Ça ne pouvait plus durer, Mick me convoqua à un meeting.
- Qu’est-ce qui se passe, Gaston? je ne peux plus me fier sur toi pour marcher la tête droite? C'est grave, que vont penser les critiques? L'avenir du groupe en dépend, tu sais.
- Je fais un burn-out, Mick.
- C'est quoi, ce truc ? Ç'est contagieux ?
- Je l'ai peut-être attrapé de toi, Mick. Toi, c'est ta bouche qui est croche quand tu chantes.

- Belette, mets ton chapeau et tes mitaines,on sort avec maman en auto aujourd'hui.
- Qu'est-ce que tu racontes là, l'ourson ? Maman nous emmène jamais avec elle quand elle va faire son shopping.
- Qui te parle de shopping ? C'est plutot le contraire. T'as jamais entendu parler des échanges et des remboursements qui ont cours après les Fetes ?
- Jamais. Dans aucune de mes vies antérieures, Gaston.
- Eh ben. Tu vas bientot savoir de quoi il s'agit. J'ai demandé à maman d'aller t'échanger pour une tortue. C'est moins agité et moins bruyant.

Gaston fait partie de l'équipe de tournée des Rolling Stones, en 1890 . Gaston suit Jagger partout, qu'il soit sur la scène ou dans la rue entre les spectacles.
«Les gens nous reconnaissaient. Mick me prenait sous son bras comme un attaché-case quand les groupies s'approchainent de trop près. Un soir, à la sortie d'un bureau de change un voleur attaqua Mick et lui arracha son portefeuille. Jagger et lui échangèrent des coups et ça nous valut quelques heures à la gendarmerie dans la meme cellule que notre attaquant. :
Assis entre eux sur la banquette, je les écoutais s'invectiver. J'ai eu envie d'intervenir, mais la crainte que les choses s'enveniment m'arrêta.

Gaston raconte sa vie avec les Rolling Stones en 1890. Le groupe est à Montréal pour une série de spectacles avec Jagger et Gaston en vedette.
«J’étais devenu un atout pour Mick, les ami(e)s, et il m’emmenait partout. Pendant les entrevues, j'étais assis comme une potiche et selon les gestes de Mick, je souriais ou haussais un sourcil. Un jour il m'emmena dans un spa, il avait envie d'une séance de sauna. J'ignorais ce que c'était. J’ai connu l'enfer, les amis. Jagger est sorti de là tout guilleret. Moi j’étais à la limite du coma et trempé jusqu'aux os. Ce jour-là, je me suis dit que GWB et Mick se ressemblaient comme des frères.

«Si on finissait l'année en beauté, maman. C'est ta journée 'Au-diable-le-cholestérol' aujourd'hui, n'est-ce-pas ? Si tu me servais mon bacon sur le comptoir ? Ce serait en quelque sorte mon réveillon, car j'ai un peu de mal justement à me réveiller, ce matin.»

Gaston a repris le collier après quelques jours de congé (de photos). Est-il en forme ?

«Ça n'a pas été un congé reposant, les ami(e)s. Mon cousin BillyBob m'a tenu au téléphone des heures durant. Il consultait l'expert sur la conduite à avoir avec une minette qui n'en finit plus de nous narguer. Tante Gattou nous a coupé la ligne plusieurs fois. Entre mes consultations, j'ai beaucoup dormi, beaucoup mangé et, pour digérer, beaucoup chassé la belette.»

L'ourson m'a bien fait plaisir aujourd'hui, les ami(e)s. Lui et la petite belette ont joué ensemble une bonne part de la journée. Un grand sac à poignées a excité leur imagination et ils l'ont investi tour à tour, pour ensuite le marteler de coups de pattes pour surprendre celui (ou celle) qui était à l'intérieur. Je regardais discrètement leur spectacle, ils étaient beaux à voir. On est le dimanche 19 décembre, si leur complicité devait durer jusqu'à Noel, ce serait mon plus beau cadeau.

Gaston fait partie du spectacle des Rolling Stones. Déjà en Alaska, en s'approchant de Mick Jagger 'qui aimait les minettes', il s'attendait à en rencontrer une. Il est collé aux basques de Jagger depuis 3 semaines et pas un félin, male ou femelle' ne s'est approché d'eux.
- Écoute, mon vieux, fait Jagger qui veut le rassurer. Je vais faire inscrire ton nom au premier plan sur les affiches, juste à coté du mien. Pas un chat qui sait lire ne pourra te manquer.

Gaston regarde toute la neige qui est tombée sur Québec. Maman a été clouée à la maison durant deux jours tellement l'accumulation et le vent étaient importants. Lui qui craignait que 'le type en haut' décide de ne plus en envoyer, est rassuré. Mais qu'est-ce qu'il a voulu dire en en envoyant autant, le type en haut ? Peut-etre 'Vous n'en voulez plus ? Essayez de vous débarasser de celle-là si vous pouvez!' Ou bien 'Vous ne l'avez pas mérité, mais je vais quand meme vous donner un Noel blanc.' Pas facile de le décoder le type en haut...

Je dressais ma liste de carte de voeux à envoyer pour la Noel quand l'ourson s'est imposé comme secrétaire. Il avait sa propre liste à ajouter.
- Écris, maman: Opium, Criquette, Chloée, Niagara, Manou, Patsy, Djinny....
- Hé! Ça suffit, jeune homme. J'ai autre chose à faire qu'à envoyer des cartes, tu vas me couper cette liste de moitié.
- Pas question, maman. J'en ai à ajouter. Westie, Perle, Arlequine....
- Y a du thon au menu ce soir, Gaston. Tu viens diner.
- Tout de suite, maman. Les cartes on verra ça plus tard.


Gaston dit aux ami(e)s: «Merci à tous les ami(e)s qui ont permis le choix de ma photo. Je vous fais à tous mes ronrons les plus forts et mes léchouilles les plus 'mouillées'.»

Gaston raconte ses aventures avec le Shérif Fargo au Far West.
«Un jour, le Shérif apprit qu'il y avait de l'or en Alaska. Ceux qui revaient d'en posséder n'avaient qu'à se joindre à la ruée. Le frère de Mme Fargo accompagnerait son mari. Le pauvre joua de malchance, la veille du départ il était impliqué dans un carambolage de chevaux. Résultat: 2 jambes et 2 bras facturés. Le beau-frère voulait partir avec ses platres mais, après réflexion le Shérif montra sa détermination coutumière: le beau-frère resterait chez lui.
- L'adjoint, qu'il me dit, fais tes valises. Tu viens en Alaska avec moi.»

- J'en ai assez, maman. Kali a renversé mon écuelle en jouant avec son ballon rose. Je veux que tu me serves à table, ce soir. À la résidence, un règlement dit que chacun a droit de manger dans le calme et la sérénité.
- Allons, matou, on n'est que tous les trois. Pas question d'agir comme si on vivait en institution! C'est absurde.
- Pourquoi pas? L'étiquette a toujours sa place, maman.
- J'suis d'accord avec toi. Seulement, je remarque que t'es debout sur la table, Gaston. T'est certain que M. Henri et ses amis grimpent sur les tables pour dîner?

Gaston est bouleversé. Dans sa tete de nounours, il se sentait quasiment tout-puissant. Les compliments pleuvaient sur lui comme la misère sur les pauvres gens : 'Qu'il est beau! un nounours d'amour! j'en veux un pour Noel! '

Aujourd'hui il se sent moins solide sur ses papattes de nounours: il a beau avoir l'air fou le Julot de Kali, il est lanceur de couteaux. Depuis hier, Gaston se regarde dans tous les miroirs et toutes les vitres qu'il croise : il doit se rendre à l'évidence, la cible est grosse...

Après des semaines d'hibernation, l'ourson s'est finalement décidé à sortir de sa tanière. Il a réalisé, je pense, que ce temps exceptionnel pour un jour d'octobre à Québec méritait qu'il en profite lui aussi.

Gaston fait la grève au lit - un bed-in comme l'ont fait dans le temps John Lennon et Yoko. Lui ne revendique pas la paix, mais le droit de sortir sur le balcon quand il y a plus d'un mois que le printemps est arrivé.
- Pourquoi il fait froid comme en hiver, maman ?
- Je ne sais pas, matou. C'est comme ça.
- Qui fait mal son travail ?
- Tout le monde l'appelle Dame Nature, mais personnellement je ne l'ai jamais rencontrée et c'est peut-être bien monsieur Nature.
- Où faut aller pour lui chanter pouilles ?
- Ça c'est un autre mystère, Galou. Ils sont nulle part et partout.

L'ourson l'aime bien ce rayon de soleil qui enfin lui tombe dessus par ce beau jour de printemps, mais parfois ce qui vient du dehors....
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Une juliette de 15 ans dit à son roméo du même âge:
- C'était original ta façon de m'envoyer par la fenêtre un mot doux attaché à une pierre avec un élastique...
- Ah oui ? rétorque l'amoureux, ravi.
- ...seulement la prochaine fois, tu ferais bien de m'adresser un SMS. Il ne risquerait pas de faire une bosse sur le crâne de mon père.

Gaston souhaite à tous un bon week-end et demande de l'excuser si sa petite blague est pour un lundi matin.
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Une femme raccroche le téléphone avec un sourire éblouissant, les joues roses de plaisir.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? demande son mari.
- Je comprends le bonheur qu'éprouvent les comiques quand ils provoquent un déferlement de rires avec leurs blagues. Ton directeur s'est étouffé de rire quand il a entendu ta nouvelle excuse pour justifier ton absence aujourd'hui.
- …

- Pourquoi ce sourire, Galou ?
- J'étais en train de penser que toi et moi on est à peu près du même âge, maman.
- Quess' tu racontes ?
- J'ai entendu grincer tes os quand tu t'es couchée par terre pour prendre ma photo...
- Sois poli, matou. Et dis plutôt bonjour aux amis de PA.
- Bonjour, les amis de PA.

L'ourson est à peine remis de sa virée d'anniversaire avec son pote Cassius. Ces deux-là ont fait mentir ceux qui croient que 12 ans est un âge 'respectable' pour un chat.
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Un jeune de dix-sept ans revient bourré d'un party. Son père le rejoint dans l'escalier et lui demande:
- Pourquoi tiens-tu tes chaussures à la main ?
- Pour ne pas vous réveiller, maman et toi ! répond le jeune.
- C'est sympa, mais alors, dis-moi pourquoi tu joues aussi du clairon ?

L'ourson s'est approprié le pitilit qui avait été acheté pour la belette à l'origine. Après tout, lui dormait avec maman sur le grand lit. Maintenant, les deux se chamaillent pour l'occuper. Et Mischa dans tout ça ?

Et bien maman a acheté un pitilit à Mischa hier. Et elle l'a doublé d'un plaid tout ce qu'il y a de plus confortable pour cette minette qui n'exige jamais quoi que ce soit. Résultat: Gaston s'est dépêché d'y faire ses marques et Mischa n'en veut pas.

- Que veux-tu pour ton anniversaire le ler avril, Gaston ?
- Laisse-moi réfléchir, maman. J'y suis. Un pitilit !

Le 'pitilit' n'intèressait plus personne. Avant de le ranger, j'ai tenté une expérience : en y étendant une petite serviette, il redeviendrait peut-etre intéressant. Et l'expérience s'est avérée un succès, l'ourson en a fait son endroit préféré pour dormir...

Quand il est affamé, l'ourson ne sait plus ce que veut dire 'patience'. Inutile de sortir le violon, il exige... Écoutons plutot sa petite histoire.
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Dans un restaurant hongrois de Paris, un client s'impatiente et dit au chef de l'orchestre de tziganes:
- Plutot que ces espèces de berceuses qui incitent le personnel à s'assoupir, vous ne pourriez pas essayer de réveiller le maitre d'hotel qui aurait peut-etre l'idée de venir prendre notre commande ? Jouez donc 'Satisfaction' des Rolling Stones !

Le nounours tenait salon hier soir. Il a cité en exemple à l'assistance (3 individus, toujours les memes) une petite blague à l'humour douteux:
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Un gamin dit à un copain:
- J'avais repéré une blatte dans un coin de la salle à manger. Je lui refilais toujours mes épinards en lui répétant, en rigolant, la phrase de ma mère: «Il faut les manger si tu veux devenir grand et fort.»
- Et alors ?
- Je l'ai aperçue hier, la blatte - alors qu'elle venait de flanquer une bonne correction au chat de la maison.

Le nounours dans son lieu de prédilection... La photographe est arrivée comme un voleur...
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En pleine nuit, un type surprend un voleur dans sa maison.
- Ah! Vous voilà enfin, vous ! Enchanté de vous connaitre ! j'ai souvent entendu parler de vous...
- Ben... euh... marmonne le voleur. Comment ça ?
- Mais oui ! ma femme me dit depuis des années : «Réveille-toi, y a un voleur dans la maison !»

Gaston souhaite Bon Week-end à sa filleule Berthine, à Plume, sa fiancée et à ses marraines Isabelle et Dominique. Il les adore et leur fait ses plus doux ronrons. L'ourson espère que pas un des amis de PA ne connaît autant de stress que le héros de sa petite histoire.
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Le directeur d'un grand magasin de chaussures rentre chez lui, exténué et au bout de son rouleau... Il se dit en rentrant qu'il a de la chance d'être accueilli avec autant de chaleur par son chien qui ne ménage pas sa satisfaction de le voir.
- Apporte les pantoufles à papa, mon bon chien.
Le chien revient avec les pantoufles qu'il dépose à ses pieds.
- Tu n'aurais pas un point plus grand? demande son maître. Où est-ce que, dans la même pointure, au lieu d'un modèle en beige, tu en aurais un en bourgogne ?

Allez, Galou... Le temps est moche, raconte-nous une petite blague...

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C'est la nouvelle bonne à laquelle sa patronne dit:
- Je vous préviens : ici, Georgette, on a l'habitude de manger les restes !
- Ah... Vous faites bien de me le dire, madame, je vous garderai les miens...

Gaston n'aurait pas raconté cette petite blague de Coluche à maman, il sait trop à quel point elle prend sa diète au sérieux.
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C'est un martien qui atterrit avec sa soucoupe en pleine campagne. Il sort et rencontre un paysan qui lui demande:
- Ben ça alors ! D'où donc que vous venez, vous ?
- De Mars, dit le martien.
- Alors là, j'suis ben content. J'adore vos barres chocolatées !

Gaston est un garçon sérieux et réfléchi. On ne le surprendrait jamais à écrire des sottises simplement pour noircir une page blanche... Dans la série Les-gens-écrivent-n'importe-quoi...

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L'élevage du Perey, près de Dondeville, possède un taureau qui est en passe de devenir le plus gros producteur de beurre de la région... (Paris-Normandie, 12 janvier 1948)

À vendre jument d'age, très propre, apte à tous les travaux, habituée à faire la vache.
(L'Écho républicain de la Beauce, 30 novembre 1945)

Le matou et sa maman ont eu une discussion sérieuse au petit dej ce matin. Maman a décidé de se mettre en forme et elle a vivement conseillé à Gaston d'en faire autant.
- Il faut manger moins et bouger davantage, Galou. Regarde les filles, elles sont dans une forme éblouissante.
- Ouais... fait l'ourson, dubitatif.
- En le faisant à deux, ce serait plus facile, fait maman.
- On ferait du sport ? demande Gaston.
- Bonne idée, matou ! Tu choisis quoi, toi ?
- Le bobsleigh, maman ! C'est pas fatigant. Et puis tu peux m'acheter des croquettes plus petites, si tu y tiens...

Gaston se remémore la vie de rêve qu'il a menée jadis quand il était l'adjoint du shérif de OK Corral... Ah, la conquête de l'Ouest... Il ne s'ennuyait pas le matou pendant cette vie-là !
***
Cela se passe pendant la conquête de l'Ouest américain.
Un Indien arrive chez le pasteur de Ok Corral (justement). Et il dit:
- Voilà. Je voudrais changer de nom...
- Ah! C'est très bien de vouloir prendre un nom chrétien. Et comment t'appellait-on dans ta tribu ?
- Euh... Eh bien, on m'appelait 'Grande Locomotive au Sifflet Strident qui Fend la Prairie dans le Silence du Petit Matin.'...
- Diable! Et comment veux-tu t'appeler maintenant ?
- Tut-Tut-Tut...