Kali reprend l'histoire de sa vie chez Esmeralda. Victor Hugo l'a fait chercher et veut lui parler de toute urgence. Quasimodo accompagne Kali, M. Hugo à du mal à reconnaitre le personnage de son roman.
- Pourquoi vous etes venu me voir après si longtemps, M. Hugo. Vous etes malade? demande Kali.
Esmeralda leva les yeux au ciel.
- Mais non, Kali. Tout va bien. J'écris un roman assez particulier et j'aimerais que tu m'aides à le documenter.
- Il va parler de quoi votre roman ? demanda Kali.
- Son titre sera 'Les Misérables'.
La petite chatte fila par la fenetre et disparut.

À force d'entendre la princesse russe lui raconter ses exploits au début du XXe, Kali en a non seulement les oreilles rouges, mais elle a beaucoup de mal à contenir sa rage.

«Oh, les ami(e)s, j'en ai plus qu'assez ! Si je l'entends encore mentionner le mot marachiniste-lénoreniste je vais hurler. Et j'peux pas à cause du voisin d'en dessous.»

Maman est étonnée que les filles soient moins copines depuis quelques jours.
- Qu'est-ce qui se passe, Kali ? Tu avais l'air contente d'avoir une amie en Mischa.
- Boff... Elle est démodée, maman.
- Je m'attendais à tout, Kali, mais certainement pas à me faire dire que Mischa est démodée.
- Mischa croit pas à l'égalité. Selon elle, j'ai pas le droit de faire ceci, j'ai plus accès à cela. Elle serait violente avec moi si j'insistais.
- Je ne veux pas de violence entre vous, Kali. Que vas-tu faire pour lui faire entendre raison?
- Lui boxer la figure, maman.

Photo publiée avant le 'crasch'.

«Pourquoi les raisins sont-ils dans le papier cello, maman ? Tu veux les protéger des poils de
Mischa ? »

Kali est en conversation avec sa maman sur cette photo parue vers le 5 ou le 6 février. Elle lui demande si elle a rencontré Antoine de Saint-Exupéry lors de ses voyages à Québec. Sa maman ne l'a pas rencontré, malheureusement. A-t-elle rencontré Quamo, alors ? Non, elle n'a pas rencontré Quasimodo. Y a que Kali, dans la famille, qui a connu des gens célèbres.

J'ai entendu des bruits étranges au milieu de la nuit. Après quelques minutes, je me suis décidée à allumer la lumière. Kali s'était fait un lit avec mon sac à main sur la commode. Juste à sa mesure. J'ai couru attraper mon appareil photo et quand je suis revenue, par chance, elle n'avait pas bougé.

Les jours allongent, le soleil brille plus longtemps et il y a une vague rumeur de printemps dans l'air. Les moineaux et les mésanges qui n'ont pas fui l'hiver se risquent hors de leurs abris de fortune et, quand le soleil est au zénith, viennent faire quelques pirouettes de branche en branche. Au moindre pépitement les chats accourent vers les fenetres. Ils ne seront jamais aussi intéressés par les oiseaux qu'à présent car leur présence s'est faite rare depuis quelques mois.

Kali reprend le récit de sa vie près de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où elle a comme amis les sans-papiers, mais aussi Esmeralda, Quasimodo et Antoine de Saint-Exupéry dont elle est amoureuse.
«Antoine m'avait promis de me ramener là-haut dans son avion. Quamo et moi étions inséparables et, un jour, il nous invita tous les deux à grimper dans le ciel. Oh... la beauté des nuages, le bleu du ciel. Plus bleu que vu d'en bas, les ami(e)s. Dans les bras de Quamo, mon coeur battait si fort que je ne savais pas si c'était à cause du pestacle ou de la présence de mes deux amours.

Je n'ai jamais vu Kali complètement couchée sur le ventre. Elle repose toujours sur ses pattes de devant comme en position de guet. Facile de deviner qu'elle guette Mischa sur cette photo. Gaston et elle se sont rapprochés depuis l'arrivée de la petite dernière. En tous cas, ils dépensent moins d'énergie à se chamailler, leur intéret est ailleurs. Et c'est ce que la maman cherchait en envisageant l'agrandissement de la famille.

- Si tu arretais de déplacer de la paperasse, maman ? Tu pourrais me faire mon calin préféré ?
- Un 'shampooing sec' ? L'as-tu mérité, Kalinou ?
- On n'a pas besoin de les mériter, les calins, maman. Quand on aime, ils sont gratuits.
- C'est une bien grosse vérité, mon bébé, pour une tete aussi petite que la tienne...

«Vous aviez raison, les ami(e)s. C'est vraiment agréable d'avoir une copine. Mischa et moi on joue ensemble et je n'ai pas attrapé de coups de patte. Parfois, je lui boxerais bien un peu la figure, mais je la ménage un peu parce que c'est ma nouvelle amie...»

« Kali est ce qu'on appelle chez nous 'une bonne nature'. Québec serait sous les bombes qu'elle ne paniquerait pas. Elle chercherait son p'tit ballon pour le mettre à l'abri, peut-etre. En tous cas, pas grand'chose ne l'empeche de dormir. Surtout quand c'est sur le bureau de sa maman. »

«Vous souvenez-vous du fauteuil rose, les ami(e)s ? Mon amie Pluie (Jacqueline) s'en souvient très bien et elle a supplié maman de le sortir des oubali... zoubuli...
- des oubliettes, Kali.
- Oui maman, des zoubiluettes. Eh bien on l'a sorti des machins... et me voilà posant dessus avec Gaston qui me regarde avec son air gonargarre.
- son air goguenard, ma chérie.
- Il se moque, en tous cas. Il dit, les ami(e)s, qu'on ne se chicane plus pour le fauteuil rose, mais qu'il faut pas pousser le bouchon trop loin parce que la marmite pourrait encore sauter.

Kali raconte sa vie chez Esmeralda ou elle a pour amis Antoine de Saint-Exupéry et Quasimodo.
«Quamosido un jour me prit sous son manteau et m'emmena en balade.
- Pourquoi sous ton manteau Quamo? demandai-je.
- Parce qu'avec moi c'est dangereux de se balader, Kali. Les gens me craignent et me veulent du mal parfois. Nous allons prendre le thé chez ma soeur ainée.
«C'était une dame charmante, ravie de voir que Quamosido s'était fait une amie. Que je sois une chatte ne l'a pas étonnée. «Il n'attire que les gens bien, Kali. Tu es surement quelqu'un d'exceptionnel...»

«Cette photo est pour toi, Pluie. Ma maman et moi avons remarqué que j'occupais une place toute spéciale dans ton coeur, et c'est pour t'en remercier.

«Je te fais plein de léchouilles, Pluie, et maman t'envoie ses bisous.»

ELLA ES EL ENCANTO Y DE LA CASA Y ES UNA TERNURITA PELUDITA QUE LA QUEREMOS MUCHO

Kali est souvent perdue dans ses pensées. Elle se souvient de ses vies passées, je crois. Une d’elles lui a fait rencontrer l’amour : Antoine de Saint-Exupéry était son grand ami.

«Pour se faire pardonner de m’avoir fait porter, dans son avion, un casque d’enfant qui me bouchait la vue, Antoine m’a invitée à la patisserie. Assise sur la table, je léchais ma glace pendant qu'il disait regretter d’avoir gâché mon voyage dans le ciel. Ce casque était pour mon bien, qu'il disait.
‘Antoine, que j’ai dit, tu oublies que j'ai 9 vies. J'aurais été heureuse d'en terminer une en ta compagnie.»

«Je pense que les cousins ont raison. Y en a des oiseaux quand on se donne le peine de regarder attentiontativement . Je reconnais un chardonneret, une mésange, un geai bleu, un sizerin, des moineaux…
- Allons, Kali, tous ces oiseaux ne sont pas dans l'arbre en même temps. C'est impossible.
- Mais si, maman. Antoine me la dit: tout ce qu'on a à faire c'est les imaginer et on les voit.

Lorsque je suis à l'ordi, la belette n'est jamais loin. Soit qu'elle veuille que je la fasse courir son p'tit ballon ou ses boulettes de papier, ou qu'elle ait envie d'un 'shampooing sec'. Parfois, elle se fait toute sage et s'étend pour faire une sieste. Je ne suis pas tranquille pour autant car elle ouvre l'oeil au moindre geste et c'en est fait de ma concentration: je tends la main vers l'appareil-photo. Une vraie peste, cette petite chatte d'amour...

«Tu vas pas me mettre par terre, cette fois, maman. Je n'ai pas mon ballon, ni mes boulettes, c'est un 'shampooing sec' que je veux.»

- Pourquoi t'es sur la chaise, belette ? Maman n'est pourtant pas sortie ?
- J'attends tante Lucie, l'ourson.
- Ah... Eh ben moi, je vais aller m'allonger sur le lit. Elle vient là me faire des poutous quand j'y suis.
- Oui je sais, Gaston. Moi elle me fait courir mon p'tit ballon. Elle a dit à maman que j'étais si petite et que j'avais un cri si bizarre que je n'étais probablement pas un chat.
- Elle pense comme moi, alors.

«Vous ne voyez pas ce que je vois, les ami(e)s. Gaston croque ses croquettes en agitant la tete de tous les cotés. On jurerait qu'il est en train de craquer les pinces d'un homard. Il croit m'impressionner et me faire approcher de l'écuelle pour ensuite me voler ma place sur le divan. Essaie toujours, l'ourson. J'ai vu mieux quand j'étais chez Marlene Dietrich. Le nombre de fois qu'elle m'a emmenée souper à La Tour d'Argent... Et le maitre d'hotel me permettait de grimper sur la nappe. Comme ma copine Blanche le fait parfois chez sa maman Izalia...»

«Bonjour, les ami(e)s ! Noel est presque là et je suis la messagère de ma maman aujourd'hui. D'abord, elle vous réitère ses voeux de Joyeuses Fetes...

«Et puis elle veut que vous sachiez qu'elle sera absente pendant quelques jours.. Elle a décidé de nous donner congé, Gaston et moi. Pas de photos pendant un petit moment, mais nous reviendrons, j'ai bien peur après ce court repos. À bientot, les ami(e)s !»

«C'est bien joli tout ce blanc, mais si ça ne faisait pas fuir les oiseaux vers le sud, ce serait encore plus beau...»

Kali vit chez Esmeralda. Elle va raconter son envolée ratée à Quasimodo, dans le clocher de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
- Ils avaient vanté cette exépirence pendant des jours, Quamodiso . N'est-ce-pas affreux d'avoir tout gaché?
- Y a pas d'étoile le jour, Kali. Et regarder le soleil t'aurait brulé les yeux. Les nuages ? De la vapeur seulement. Ferme les yeux, Kali. Comme quand tu étais dans l'avion. Imagine le soleil le plus brillant, les nuages les plus floconneux, et les étoiles les plus étincelantes...
- C'est magnifique, Quamosido. Que tu es gentil de me les montrer...

La belette est ébahie et un peu inquiète. Elle vient de voir passer un traineau dans le ciel. Au son des clochettes, le Père Noel et ses lutins agitaient la main. «Je m'en vais en Europe, Kali, cria le pappi. Au retour, je m'arrete chez toi, ma belle. Promis.!!! Et Gaston-le-sceptique sera confondu. À bientoooooot, Kaaaaliiiiiii !!!

Joyeux Noel à tous les ami(e)s de P-A !

Kali écoute Esmeralda et Antoine s'exclamer sur le plaisir que leur avait procuré leur balade en avion. Elle boudait, couchée sur le plancher du petit salon chez Esmeralda. Esmeralda qui, hier encore, se moquait de l'idée de s'envoler vers les nuages.
- C'est tellement plus agréable que le train, disait-elle. Et la vue qu'on a... À couper le souffle, vraiment. Bientot plus personne ne voudra prendre le train ou voyager en voiture. Tu ne dis rien, Kali ?
- Les gens prendront pas l'avion. Qui voudra porter un casque qui vous plie les oreilles et vous cache le nez et les yeux ?! fait Kali, amère.

Kali va vivre une expérience rarissime pour une petite chatte. Son grand ami Antoine de Saint-Exupéry va les emmener, Esmeralda et elle, voler au dessus de la banlieue parisienne.
«J'étais assise sur les genoux d'Esameda et nous allions décoller quand elle posa ce qui s'avéra une question de trop.
- La pauvre petite va se faire balloter le crane comme une balle au bout d'un ressort, Antoine. T'a pas quelque chose à lui mettre sur la tete.
- Essaie-lui ce casque d'enfant.
J'avais revé de voir le soleil et les nuages, les ami(e)s. Je n'ai rien vu du tout.

«Je ne suis pas idiote, les ami(e)s, et je réalise que ma présence chez Gassami embete Gaston. Aussi, avec le temps j'ai appris à reconnaitre les moments où il faut que je me fasse discrète. C'est pas tellement que je ne veux pas provoquer l'ourson, c'est surtout que me distribuer des paires de claques est devenu un sport pour lui et il y va de mon intéret que son score quotidien soit le plus bas possible.»

«Je meurs d'envie d'aller sur le balcon patauger dans la neige, les ami(e)s, mais Gaston me dit que ce serait risqué de me geler le cerveau à cause de ma petite tete de belette. Mais il n'y a pas un chapeau qui me fasse et maman a recommencé 4 fois le tricot de ma chaussette fluo, elle était toujours trop grande... »

Kali est chez Esmeralda, (Notre-Dame de Paris). Quasimodo lui a confié la raison de sa tristesse: il est amoureux d'Esmeralda.
«J'ai dit à Esameda que Quasimodo était déprimé. 'On va faire une fete', dit-elle. J'ai un plan. Je l'ai suivie à son insu. Elle se rendit au bistrot du quartier et s'enferma avec le patron avant de ressortir les bras chargés de litres de vin. Place de la Cathédrale, elle parla à ses copains mendiants. Le lendemain soir, au cimetière, des fleurs dans les cheveux tous les amis chantaient et dansaient avec Quasimodo. Je l'ai aperçu qui souriait sous sa grande cape. »

«C'est utile d'etre caméléon, les ami(e)s. Figurez-vous que Gaston vient de passer tout près du 'pitilit' et il ne m'a pas vue. À sa décharge, il est allé sur le balcon hier et il faisait un froid de canard. Son pifomètre est peut-etre enrhumé et il ne peut pas me flairer.
Il ne peut pas me blairer non plus, mais ça c'est une autre histoire...»

«J'ai entendu dire, les ami(e)s que ma maman se plaignait que je montais souvent sur son bureau. Mais ai-je le choix si je veux qu'elle lance mon p'tit ballon ? Alors, mon ballon et moi on monte tous les deux. Et mes boulettes de papier me suivent aussi parfois. De toute manière, le bureau de maman est toujours encombré, alors une Kali et un p'tit ballon de plus, c'est rien du tout, moi je dis. »
Bonne journée à tous les ami(e)s de P-A !

Les chats ont neuf vies, c'est bien connu. Ma petite belette en a vécu de bien excitantes, jusqu'à présent, si on doit la croire. En tous cas, je suis reconnaissante au hasard de lui en faire vivre une avec moi.

«Avec Gaston qui s'amuse à me chiper mes endroits préférés, les ami(e)s, je suis devenue experte pour me dénicher les petits coins confortables pour faire la sieste. Le bureau de maman en est un. Et pas bete, ma maman, elle a meme mis une serviette pour me faire une couchette plus moelleuse. Je ne suis pas censée avoir remarqué qu'elle prend de plus en plus de photos de moi sur son bureau depuis ce jour-là.

« Quand l'ourson fait la grosse tete, les ami(e)s, je ne suis pas à court d'endroit où dormir. Cette pile de serviettes est tout ce qu'il y a de plus ponforcable. . Et puis, il m'arrive de lui emprunter, sur la sécheuse à linge, ce que mon ami Tabouille appelle 'la grosse passoire à nouilles'. C'est moins confortable, mais ç'a l'avantage de déplaire à Gaston. "

- Ma petite belette, du bout des oreilles jusqu'au bout des papattes -

Kali est chez Esmeralda, le personnage de Victor Hugo chez qui elle a rencontré Antoine de Saint-Exupéry de qui elle et Esmeralda sont amoureuses.
«Parfois M. de Saint-Exupéry m'amenait Place de la Cathédrale sans Esameda car elle était occupée à ses cours de danse ou elle jouait aux cartes Quasimodo et lui étaient devenus des copains. Jamais Antoine ne se moquait du sonneur de cloches et, loin de le trouver répugnant, il l'aimait bien. 'Ce pauvre Quasimodo a eu la malchance de naitre homme. S'il était un animal, on accepterait sa différence. L'homme est un loup pour l'homme, Kali'

«Gaston s'imagine que je ne sais pas qu'il fait la sieste dans mon 'pitilit', mais il se trompe, les ami(e)s. De mon poste d'observation sous le grand lit, je vois son manège. Si je ne proteste pas, c'est que ça m'arrange. Il peut dormir toute la journée si c'est ce qu'il veut, j'aurai maman à moi toute seule.»

Kali vit chez Esmeralda. Elle a rencontré Saint-Exupéry et Esmeralda et elle en sont toutes les deux amoureuses.
«Antoine annonça un jour qu'il serait pilote. Il détestait son emploi de vendeur de voiture. Esameda ) avait peur, l'avion c'est dangereux. Elle dit à M. Antoine:
- Si Dieu avait voulu qu'on vole, il nous aurait fait des ailes.
- Mais non, protesta Antoine en souriant. S'il existe, Dieu veut qu'on se dépasse, qu'on repousse les frontières. À ta façon c'est ce que tu fais au fond, Esmeralda.
- Boff... Tu dis quoi, Kali?
- Ben... Moi j'aimerais voler aussi.